les droits de l’homme au cœur du dispositif
Écrit par Katherine Junger
Lundi, 02 Août 2010
Régulièrement, des organisations non gouvernementales font le déplacement dans le sud marocain afin d’évaluer la situation des droits humains dans cette région qui fait l’objet d’un contentieux entre le Maroc et le Front Polisario depuis 1975. Si le Royaume du Maroc a encore du chemin à parcourir pour que la situation des droits de l’homme dans ces territoires puisse atteindre les standards internationaux exigibles, il n’en reste pas moins que le chemin parcouru frappe l’observateur et la liberté de ton pratiquée par les habitants du Sahara marque les esprits. En effet, les sahraouis vivants au Sahara Occidental ne se privent pas pour critiquer les autorités locales et nationales, sans que leurs revendications ne fassent l’objet de sanctions. Plus étonnant encore, depuis le début de l’année, l’on a pu constater une vague d’arrivée sans précédent de Sahraouis quittant les « Moukhayamates » de Tindouf administrés par le front Polisario, afin de rallier le Maroc.
Au nombre de 1000 depuis mars 2010, tous ces ralliés estiment que la situation des droits humains au Maroc est « sans commune mesure » avec celle des camps de Tindouf, placés sous la protection de l’armée algérienne et de la milice du mouvement frontiste. Les ONG internationales se voient en effet systématiquement interdire de franchir le balisage qui leur est transmis lors de leur arrivée dans les camps, sous peine de se voir refuser le renouvellement de leur accréditation ou de leur visa. Côté marocain, il semblerait que les autorités aient pris la mesure du défi qu’ils ont à relever en termes de respect des libertés, et veulent montrer leur ouverture en autorisant les acteurs associatifs ainsi que la société civile à jouer pleinement leurs rôles de catalyseurs du progrès au Sahara Occidental
Écrit par Katherine Junger
Lundi, 02 Août 2010
Régulièrement, des organisations non gouvernementales font le déplacement dans le sud marocain afin d’évaluer la situation des droits humains dans cette région qui fait l’objet d’un contentieux entre le Maroc et le Front Polisario depuis 1975. Si le Royaume du Maroc a encore du chemin à parcourir pour que la situation des droits de l’homme dans ces territoires puisse atteindre les standards internationaux exigibles, il n’en reste pas moins que le chemin parcouru frappe l’observateur et la liberté de ton pratiquée par les habitants du Sahara marque les esprits. En effet, les sahraouis vivants au Sahara Occidental ne se privent pas pour critiquer les autorités locales et nationales, sans que leurs revendications ne fassent l’objet de sanctions. Plus étonnant encore, depuis le début de l’année, l’on a pu constater une vague d’arrivée sans précédent de Sahraouis quittant les « Moukhayamates » de Tindouf administrés par le front Polisario, afin de rallier le Maroc.
Au nombre de 1000 depuis mars 2010, tous ces ralliés estiment que la situation des droits humains au Maroc est « sans commune mesure » avec celle des camps de Tindouf, placés sous la protection de l’armée algérienne et de la milice du mouvement frontiste. Les ONG internationales se voient en effet systématiquement interdire de franchir le balisage qui leur est transmis lors de leur arrivée dans les camps, sous peine de se voir refuser le renouvellement de leur accréditation ou de leur visa. Côté marocain, il semblerait que les autorités aient pris la mesure du défi qu’ils ont à relever en termes de respect des libertés, et veulent montrer leur ouverture en autorisant les acteurs associatifs ainsi que la société civile à jouer pleinement leurs rôles de catalyseurs du progrès au Sahara Occidental
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