RÉPRESSION AU SAHARA OCCIDENTAL
Les témoignages qui accablent le Maroc
Par Mohamed TOUATI - Samedi 08 Octobre 2011
Les témoignages qui accablent le Maroc
Par Mohamed TOUATI - Samedi 08 Octobre 2011
L'audition des pétitionnaires, par la 4e commission de l'ONU chargée de la question de la décolonisation, sur le conflit du Sahara occidental s'est achevée hier après-midi.
La phrase prononcée par le représentant du peuple sahraoui secouera-t-elle la conscience de la communauté internationale? «Le Sahara occidental reste une honte pour la conscience du monde», a clamé Ahmed Boukhari devant les membres de la commission onusienne de décolonisation.
Si la politique des deux poids, deux mesures ne l'emportera pas, ce qui est à craindre, le projet de résolution qui doit sanctionner les travaux de la quatrième commission de l'Organisation des Nations unies, concernant en particulier le dossier sahraoui, devrait être sans appel: le Maroc devrait être épinglé, au moins sur la question des droits de l'homme. Les témoins qui ont défilé à la barre de l'ONU depuis lundi sont accablants pour le Makhzen. La répression violente exercée par l'armée marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik à El Aayoune, le 8 novembre 2010 à l'aube, qui symbolise désormais la lutte pacifique du peuple sahraoui, a été portée au coeur des débats. «Ce type d'agissement de la part du Maroc est devenu une pratique courante... Cette attitude risque de pousser les Sahraouis à se détourner de la voie pacifique du dialogue, de la diplomatie... et à s'engager dans une voie plus violente pour mener leur lutte politique», a averti Stefano Vaccari, membre du gouvernement local de la province de Modena en Italie, qui a dénoncé la sanglante répression menée par les forces armées marocaines contre le «camp de la dignité» tandis que du côté marocain l'on continue à nier les faits.
«Mais alors, comment se fait-il que des journalistes et des missions du Parlement européen ne soient pas autorisés à se rendre dans les zones occupées?», s'est interrogé M.Vaccari qui a plaidé pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit à l'autodétermination.
«Le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, ni pour des raisons légales ni pour aucune autre raison, comme cela a été confirmé par la Cour internationale de Justice le 16 octobre 1975», a conclu le membre de l'éxécutif local de Modena.
Anthony Jean de l'Aarasd, l'Association des amis de la République arabe sahraouie, qui a assisté au démantèlement du camp de toile sahraoui, a décrit de façon détaillée son «encerclement, par l'armée marocaine, par la construction d'une tranchée avec un seul point d'entrée et de sortie».
Le représentant de l'Aarasd a accusé les forces d'occupation marocaines d'avoir brouillé le système de communications (téléphone...), coupé l'électricité et d'avoir abattu Nayem Le Gareh, ce jeune Sahraoui qui avait tenté, le 24 octobre 2010, de pénétrer en voiture dans le camp. Le représentant du Front Polisario, qui a rappelé à son tour les événements de Gdeim Izik, a mis l'accent sur les événements plus récents qui secouent la ville de Dakhla depuis le 25 septembre (voir L'Expression du 6 octobre) assiégée depuis par des unités de l'armée marocaine.
Ahmed Boukhari a cependant privilégié la voie de la négociation. «Nous optons pour cette attitude dans l'espoir de pouvoir donner une chance aux options pacifiques», a indiqué le diplomate sahraoui tout en soulignant l'espoir déçu de son peuple. «Nous avons attendu 35 ans pour que se tienne le référendum qu'on nous avait promis», a rappelé Ahmed Boukhari. Une déclaration qui met l'Organisation des Nations unies face à ses responsabilités...
La phrase prononcée par le représentant du peuple sahraoui secouera-t-elle la conscience de la communauté internationale? «Le Sahara occidental reste une honte pour la conscience du monde», a clamé Ahmed Boukhari devant les membres de la commission onusienne de décolonisation.
Si la politique des deux poids, deux mesures ne l'emportera pas, ce qui est à craindre, le projet de résolution qui doit sanctionner les travaux de la quatrième commission de l'Organisation des Nations unies, concernant en particulier le dossier sahraoui, devrait être sans appel: le Maroc devrait être épinglé, au moins sur la question des droits de l'homme. Les témoins qui ont défilé à la barre de l'ONU depuis lundi sont accablants pour le Makhzen. La répression violente exercée par l'armée marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik à El Aayoune, le 8 novembre 2010 à l'aube, qui symbolise désormais la lutte pacifique du peuple sahraoui, a été portée au coeur des débats. «Ce type d'agissement de la part du Maroc est devenu une pratique courante... Cette attitude risque de pousser les Sahraouis à se détourner de la voie pacifique du dialogue, de la diplomatie... et à s'engager dans une voie plus violente pour mener leur lutte politique», a averti Stefano Vaccari, membre du gouvernement local de la province de Modena en Italie, qui a dénoncé la sanglante répression menée par les forces armées marocaines contre le «camp de la dignité» tandis que du côté marocain l'on continue à nier les faits.
«Mais alors, comment se fait-il que des journalistes et des missions du Parlement européen ne soient pas autorisés à se rendre dans les zones occupées?», s'est interrogé M.Vaccari qui a plaidé pour que le peuple sahraoui puisse exercer son droit à l'autodétermination.
«Le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, ni pour des raisons légales ni pour aucune autre raison, comme cela a été confirmé par la Cour internationale de Justice le 16 octobre 1975», a conclu le membre de l'éxécutif local de Modena.
Anthony Jean de l'Aarasd, l'Association des amis de la République arabe sahraouie, qui a assisté au démantèlement du camp de toile sahraoui, a décrit de façon détaillée son «encerclement, par l'armée marocaine, par la construction d'une tranchée avec un seul point d'entrée et de sortie».
Le représentant de l'Aarasd a accusé les forces d'occupation marocaines d'avoir brouillé le système de communications (téléphone...), coupé l'électricité et d'avoir abattu Nayem Le Gareh, ce jeune Sahraoui qui avait tenté, le 24 octobre 2010, de pénétrer en voiture dans le camp. Le représentant du Front Polisario, qui a rappelé à son tour les événements de Gdeim Izik, a mis l'accent sur les événements plus récents qui secouent la ville de Dakhla depuis le 25 septembre (voir L'Expression du 6 octobre) assiégée depuis par des unités de l'armée marocaine.
Ahmed Boukhari a cependant privilégié la voie de la négociation. «Nous optons pour cette attitude dans l'espoir de pouvoir donner une chance aux options pacifiques», a indiqué le diplomate sahraoui tout en soulignant l'espoir déçu de son peuple. «Nous avons attendu 35 ans pour que se tienne le référendum qu'on nous avait promis», a rappelé Ahmed Boukhari. Une déclaration qui met l'Organisation des Nations unies face à ses responsabilités...
2 comments:
les algechiens aboient ,le maroc avance.
les algeriens bzaf alikom ya lhassin lkappa
les algeriens syadkom ya lmkarba
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