« Le Sahara Occidental à l’ONU…à propos de la légalité internationale »
La Rédaction le 27 octobre 2010
La Rédaction le 27 octobre 2010
L’écrivain Smail Maaraf a présenté mardi soir au siège de l’Association El-Djahidia, les grandes lignes de son livre paru récemment sou le titre « Le Sahara Occidental à l’ONU…à propos de la légalité internationale ».
Paru chez les éditions « Houma », l’ouvrage de 300 pages retrace les principales étapes de la résistance sahraouie contre l’occupation marocaine. Il met en exergue le mutisme de l’ONU et la poursuite de la lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime au recouvrement de ses terres spoliées, outre l’action diplomatique du Front Polisario et sa capacité d’adaptation en tant que mouvement de libération lors des moments difficiles, face aux intimidations et provocations marocaines.
L’écrivain répond, dans son ouvrage, à plusieurs interrogations sur le conflit, évoquant les développements de la question du Sahara Occidental depuis 1884, la première et la deuxième conférences de Berlin en 1885, l’entrée de la question du Sahara Occidental à l’ONU et les pressions exercées par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité sur l’Espagne pour le recensement de la population du Sahara Occidental et l’organisation d’un referendum.
Selon l’auteur, le referendum était prévu pour le 22 août 1974, mais des évènements particuliers ont empêché son déroulement dont le départ du Général Franco en Espagne, qui a mené à « la réorganisation des affaires politiques intérieures du pays et l’abandon du Sahara Occidental par les politiques espagnols en tant qu’ancien colons ».
Pire encore, « l’Espagne a comploté avec le Maroc et la Mauritanie et signé l’accord tripartite de Madrid, qui est illégal et contraire au droit international, car constituant une violation de la souveraineté et du droit du peuple sahraoui », a estimé l’auteur.L’ouvrage a évoqué les résolutions 15 et 17 relatives au droit d’autodétermination des peuples, précisant que l’ONU avait promulgué des décisions et des résolutions au profit du peuple sahraoui et sa juste cause, qualifiant le pays de territoire occupé. Suite à cela, le Maroc avait refusé de négocier avec l’ONU, recourant en ce temps là, à l’Organisation Africaine qui à, son tour, avait reconnu la justesse de la cause sahraouie et le droit de son peuple à l’indépendance et à l’autodétermination, à l’instar des peuples du monde.
L’auteur a étayé son livre avec plusieurs documents et informations exhaustives, a recouru, pour l’écriture de cet ouvrage, à des figures politiques et des magistrats dans les capitales européennes et arabes et a présenté des arguments prouvant, du point de vue anthropologique, que le peuple sahraoui était un peuple à part entière.
« Le Maroc n’a aucun agenda, il est acteur d’une pièce théâtrale mise en scène par la France et il est devenu aujourd’hui l’otage de thèses israélo-américaines », a-t-il souligné.
Enseignant à la faculté des sciences politiques et de l’information de l’Université d’Alger, M. Maaraf a écrit plusieurs ouvrages dont « Des réalités et des dimensions », outre un autre sur le Sahara Occidental et un dernier qui au stade de l’impression, intitulé « Sahel africain: des guerres ethniques aux guerres actuelles ».
Paru chez les éditions « Houma », l’ouvrage de 300 pages retrace les principales étapes de la résistance sahraouie contre l’occupation marocaine. Il met en exergue le mutisme de l’ONU et la poursuite de la lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime au recouvrement de ses terres spoliées, outre l’action diplomatique du Front Polisario et sa capacité d’adaptation en tant que mouvement de libération lors des moments difficiles, face aux intimidations et provocations marocaines.
L’écrivain répond, dans son ouvrage, à plusieurs interrogations sur le conflit, évoquant les développements de la question du Sahara Occidental depuis 1884, la première et la deuxième conférences de Berlin en 1885, l’entrée de la question du Sahara Occidental à l’ONU et les pressions exercées par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité sur l’Espagne pour le recensement de la population du Sahara Occidental et l’organisation d’un referendum.
Selon l’auteur, le referendum était prévu pour le 22 août 1974, mais des évènements particuliers ont empêché son déroulement dont le départ du Général Franco en Espagne, qui a mené à « la réorganisation des affaires politiques intérieures du pays et l’abandon du Sahara Occidental par les politiques espagnols en tant qu’ancien colons ».
Pire encore, « l’Espagne a comploté avec le Maroc et la Mauritanie et signé l’accord tripartite de Madrid, qui est illégal et contraire au droit international, car constituant une violation de la souveraineté et du droit du peuple sahraoui », a estimé l’auteur.L’ouvrage a évoqué les résolutions 15 et 17 relatives au droit d’autodétermination des peuples, précisant que l’ONU avait promulgué des décisions et des résolutions au profit du peuple sahraoui et sa juste cause, qualifiant le pays de territoire occupé. Suite à cela, le Maroc avait refusé de négocier avec l’ONU, recourant en ce temps là, à l’Organisation Africaine qui à, son tour, avait reconnu la justesse de la cause sahraouie et le droit de son peuple à l’indépendance et à l’autodétermination, à l’instar des peuples du monde.
L’auteur a étayé son livre avec plusieurs documents et informations exhaustives, a recouru, pour l’écriture de cet ouvrage, à des figures politiques et des magistrats dans les capitales européennes et arabes et a présenté des arguments prouvant, du point de vue anthropologique, que le peuple sahraoui était un peuple à part entière.
« Le Maroc n’a aucun agenda, il est acteur d’une pièce théâtrale mise en scène par la France et il est devenu aujourd’hui l’otage de thèses israélo-américaines », a-t-il souligné.
Enseignant à la faculté des sciences politiques et de l’information de l’Université d’Alger, M. Maaraf a écrit plusieurs ouvrages dont « Des réalités et des dimensions », outre un autre sur le Sahara Occidental et un dernier qui au stade de l’impression, intitulé « Sahel africain: des guerres ethniques aux guerres actuelles ».
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