Lettre ouverte aux Députés Date : 22/05/2008
Messieurs les Députés,Je me permets de vous écrire pour porter à votre connaissance le suivant article que j'ai écrit «*Sahara occidental: Les raisons légitimes du peuple sahraoui http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=4619&lg=fr**»*, qui a été traduit en anglais, français et italien, comportant une bibliographie *ad hoc* dans ces respectives langues.Comme vous le savez, Messieurs les Députés, le Sahara Occidental et le Peuple sahraoui – que nous avons abandonné honteusement – demeurent, toujours de nos jours, des affaires en suspens dans notre démocratie.Des affaires, dont aucune mention n'a été faite pendant la dernière campagne électorale, où, Messieurs les Députés, vous avez été élus comme les représentants de la volonté populaire.En tant que simple citoyen, je souhaiterais que vous vous intéressiez sérieusement à la Cause sahraouie et que vous y mettiez du votre dans la résolution pacifique, mais prompte, de ce conflit, conformément aux normes de la légalité internationale, qui déterminent la tenue d'un référendum pourl'autodétermination du Peuple sahraoui, de même que pour les autres pays quifurent de leur temps des colonies et/ou des territoires non autonomes.L'expérience du Portugal, dans le cas du Timor Oriental, est un exemple à suivre par l'Espagne et la communauté internationale. Les Portugais s'y prirent aussi mal que nous, aux environs de 1975, l'Indonésie elle aussi –tout comme le Maroc au Sahara – envahit, massacra et occupa le Timor, des décennies durant. Cependant, les Portugais surent reprendre en main lalégalité internationale, exercer une pression sur l'ONU et la communautéinternationale et parvinrent à mettre en place un référendum pour l'autodétermination pour le peuple du Timor, qui permit la naissance d'unenouvelle nation, aujourd'hui libre et indépendante. Il s'agit d'un antécédent très proche et très clair.Comme notre ex-président *Felipe Gonzلlez * lesouligna à l'époque, nous sommes de nombreux Espagnols à éprouver une profonde douleur et une terrible honte pour notre abandon du Peuple sahraoui, à cause de *nos promesses qui n'ont pas ététenues * et de la renonciation à nos responsabilités internationales. Cet abandon et ces défaillances ont fait beaucoup de mal dans la société espagnole (ne parlons pas des propres Sahraouis) et est en train de créer de dangereuses tensions dans le Maghreb et autres lieux, qu'il conviendrait de couper court, pour notre bien à tous. Le Gouvernement espagnol n'a pas envoyé un seul professeur d'espagnol à son ancienne province africaine, méprisant de façon absurde et irresponsable le fait que les Sahraouis sont le seul peuple du Maghreb prétendant maintenir l'espagnol en tant que langue co-officielle. Contrairement à d'autres pays moins développés, l'Espagne ne possède pas de convention avec les autorités sahraouies pour que leurs citoyens – nos anciens compatriotes – puissent étudier et se former dans notre pays. Je vous laisse réfléchir à tout cela.Cela fait maintenant un an que j'ai envoyé l'article initial et original ( «*La légalité internationale n'est pas une utopie < reference="3032&lg="fr"> *»,* *mère ou père de l'article que je vous trouverez ci-joint) au journal EL PAIS, faisant pétition de sa publication dans un essai de débat et de réfutation de raisonnements exposés dans un autre article publié par ce même journal. El PAIS refusa de le publier, alléguant un «manque d'espace».J'ai envoyé cet article à d'autres médias, qui, eux, disposèrent d'espace et le publièrent. Il fut traduit par *Tlaxcala *, de façon totalement désintéressée, en plusieurs langues et publié aussi bien en presse imprimée qu'en format digital (nous avons cité certains de ces médias au bas de la page de l'article mentionné ci-dessus).J'envoyai la version française de cet article initial à la revue académique *Cahiers de la Méditerranée*,* *elle le trouva intéressant et me demanda dele développer et de «lui faire prendre du corps» (bibliographie, notes, etc.) afin de le publier en tant qu'article académique (au lieu d'un simple article journalistique). J'en fis de la sorte, non sans efforts et dévouement.Finalement, les *Cahiers de la Méditerranée* ne le publièrent pas. Ils ne me donnèrent aucune explication (silence) et ne répondirent pas à mes demandes de confirmation ou d'éclaircissement.Voilà donc, la petite histoire de l'article que vous avez entre vos mains, Messieurs les Députés. J'espère avoir suscité votre intérêt et avoir contribué à réveiller vos consciences en souhaitant suivre l'exemple des Portugais avec leur ancienne colonie autrefois envahie et occupée.Je vous saurez gré, Messieurs les Députés, de bien vouloir accepter mes remerciements pour votre attention et mes salutations les plus sincères.
Signé: Luis Portillo Pasqual del Riquelme (Madrid) http://www.mauritanie-web.com/actualite-4652-4653.html
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