Assemblée générale
CPSD/422
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Quatrième Commission
Soixante-quatrième session
2eséance – après-midi
QUATRIÈME COMMISSION: DES DÉLÉGATIONS S’INQUIÈTENT DU MANQUE DE PROGRÈS DANS LA DÉCOLONISATION ET DÉNONCENT LA SUSPENSION DES INSTITUTIONS LOCALES DANS LES ÎLES TURQUES ET CAÏQUES
La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a entamé cet après-midi l’examen de la situation des 16 derniers territoires non autonomes*, en particulier les Îles Turques et Caïques, les Îles Falkland (Malvinas) et le Sahara occidental.
La fin de la Deuxième Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme étant fixée à l’année prochaine, le Président du Comité spécial, dit Comité des Vingt-Quatre, a, à l’instar de plusieurs délégations, reconnu l’absence de progrès. Au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), le représentant de Saint-Kitts-Et-Nevis a déploré que la question de la décolonisation soit passée « d’un chantier inachevé à un chantier négligé en raison d’un vide politique ». L’Assemblée générale doit se préparer à lancer une troisième décennie, a renchéri le représentant de l’Indonésie.
La situation dans les Îles Turques et Caïques a retenu l’attention de plusieurs délégations. Comme d’autres, le représentant de Saint-Kitts-Et-Nevis a déploré la décision de la puissance administrante, le Royaume-Uni, de dissoudre le Gouvernement et le Parlement, de suspendre le droit d’être jugé en présence d’un jury et de rétablir le pouvoir direct de Londres. « Nous réitérons notre opposition à cette position qui est un pas en arrière », s’est indigné le représentant.
Dans son droit de réponse, le représentant du Royaume-Uni a indiqué que la suspension des institutions locales a été motivée par des cas de corruption. Le Royaume-Uni, a-t-il assuré, souhaite voir des élections au plus tard en juillet 2011.
Le représentant du Royaume-Uni s’est également exprimé sur la question des Îles Falkland (Malvinas), réaffirmant la souveraineté de son pays sur ce territoire, une souveraineté qui a été contestée par l’Argentine, appuyée par les délégations de l’Amérique latine.
Dans son droit de réponse, le représentant argentin a exprimé la disposition de son pays à reprendre les négociations sur ce différend alors que son homologue du Royaume-Uni avait déjà souligné que son pays n’imposerait pas l’indépendance à un territoire d’outre-mer qui ne la revendique pas.
La situation au Sahara occidental a également été commentée par plusieurs délégations qui se sont dites préoccupées par les violations des droits de l’homme du peuple sahraoui.
lire la suite: http://www.un.org/News/fr-press/docs/2009/CPSD422.doc.htm
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