Par : Mounir B
Ils sont tout de même très forts ces Marocains ! Largement discrédité par la visite de la courageuse Kerry Kennedy, présidente du centre américain Robert-Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme dans les camps sahraouis, Rabat n’a rien trouvé de mieux que d’agresser cette emblématique invitée du Polisario.
“L’hospitalité” marocaine est à géométrie variable. À l’inverse de Nicolas Sarkozy qui se voyait offrir un superbe palais à Marrakech, c’est à coup de violences verbales, d’intimidations, de filatures et de brutalités policières que la délégation américaine a été accueillie par les Marocains dans Al-Ayoune occupée. Mme Kerry Kennedy a certainement eu tort, au regard du palais royal, de venir voir de plus près ce qui se passait réellement dans les camps de réfugiés au Sahara Occidental et de ne pas jouer aux touristes occidentaux aveuglés par le charme des riads marocains. Et qu’importe son CV. Qu’elle soit une Kennedy, connus pour leurs engagements humanitaires de père en fille, ayant de l’influence au Sénat, portant un regard juste sur le drame des femmes sahraouies ne change rien. Quand on franchit le Rubicon avec le Maroc, la matraque sort.
Le Maroc a gratifié l’opinion publique mondiale de quoi il était capable quand on s’interroge sur sa conception des droits de l’Homme. Paniqué face à cette visite audacieuse, le Maroc a sorti la grosse artillerie pour dissuader l’activiste américaine de venir, jusqu’à inventer une tentative de kidnapping par Aqmi ! De deux choses l’une. Soit le Maroc s’inquiète de la sécurité des invités du Polisario et auquel cas, il aurait tort car la visite des camps de réfugiés s’est déroulée dans d’excellentes conditions d’accueil et de protection. Soit le Maroc est très bien informé sur les intentions des terroristes d’Aqmi jusqu’à les anticiper !
Reste que cette agitation marocaine ne saurait masquer l’essentiel. Les Sahraouis ont eu une opportunité, depuis longtemps, de rencontrer des membres de la communauté internationale pour témoigner des atrocités marocaines quotidiennes. Le Polisario est sorti grandi car il a fait la démonstration qu’il est capable de gérer les camps de manière “remarquable” comme l’a dit Kerry Kennedy. Maintenant, il s’agit que cette mission ne soit pas la seule qui ait le courage moral et physique de témoigner en faveur du droit des Sahraouis à l’indépendance.
“L’hospitalité” marocaine est à géométrie variable. À l’inverse de Nicolas Sarkozy qui se voyait offrir un superbe palais à Marrakech, c’est à coup de violences verbales, d’intimidations, de filatures et de brutalités policières que la délégation américaine a été accueillie par les Marocains dans Al-Ayoune occupée. Mme Kerry Kennedy a certainement eu tort, au regard du palais royal, de venir voir de plus près ce qui se passait réellement dans les camps de réfugiés au Sahara Occidental et de ne pas jouer aux touristes occidentaux aveuglés par le charme des riads marocains. Et qu’importe son CV. Qu’elle soit une Kennedy, connus pour leurs engagements humanitaires de père en fille, ayant de l’influence au Sénat, portant un regard juste sur le drame des femmes sahraouies ne change rien. Quand on franchit le Rubicon avec le Maroc, la matraque sort.
Le Maroc a gratifié l’opinion publique mondiale de quoi il était capable quand on s’interroge sur sa conception des droits de l’Homme. Paniqué face à cette visite audacieuse, le Maroc a sorti la grosse artillerie pour dissuader l’activiste américaine de venir, jusqu’à inventer une tentative de kidnapping par Aqmi ! De deux choses l’une. Soit le Maroc s’inquiète de la sécurité des invités du Polisario et auquel cas, il aurait tort car la visite des camps de réfugiés s’est déroulée dans d’excellentes conditions d’accueil et de protection. Soit le Maroc est très bien informé sur les intentions des terroristes d’Aqmi jusqu’à les anticiper !
Reste que cette agitation marocaine ne saurait masquer l’essentiel. Les Sahraouis ont eu une opportunité, depuis longtemps, de rencontrer des membres de la communauté internationale pour témoigner des atrocités marocaines quotidiennes. Le Polisario est sorti grandi car il a fait la démonstration qu’il est capable de gérer les camps de manière “remarquable” comme l’a dit Kerry Kennedy. Maintenant, il s’agit que cette mission ne soit pas la seule qui ait le courage moral et physique de témoigner en faveur du droit des Sahraouis à l’indépendance.
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