Pluie Inondation Casablanca - Maroc : فيضانات الدار البيضاء

Le Maroc sous les eaux
Posté par admin le 1 décembre 2010
MAROC. Des dizaines de morts, des ville submergées, des voitures emportées, le trafic aérien et ferroviaire perturbé, des usines inondées, des infrastructures défaillantes.
29 morts après la chute d’un bus de transport du personnel de la société Valeo dans un ravin à Bouznika ; trois personnes d’une même famille ont trouvé également la mort et deux autres ont été blessées dans la province de Khénifra suite à l’effondrement d’une maison en pisé ; un mort et six disparus à Al Hoceima ; décès d’une femme à Essaouira poussée par les vents du haut de sa maison ; un homme a péri également à Salé après l’écroulement d’un mur ; des quartiers inondés à Casablanca par les eaux, des artères et axes routiers submergés, des tunnels bloqués par les pluies diluviennes de la nuit du lundi au mardi ; un réseau d’assainissement défaillant ; des coupures d’électricité ; des établissements scolaires et locaux commerciaux de la métropole envahis par les eaux ; un trafic ferroviaire perturbé ; les axes routiers et ferroviaires menant à l’aéroport sont fermés ; le trafic aérien perturbé, plusieurs complexes inondés (entre autres celui du Raja) ; des bidonvilles sous l’eau. Toujours à Casablanca, quelque 500 familles ont été logées dans des hangars d’une compagnie de bus et 65% des usines dans la zone industrielle de Aïn Sebaâ ont subi d’importants dégâts.

Le Maroc sous les eaux
Pendant ce temps, des citoyens sont livrés à eux-mêmes ; des embouteillages monstres et absence de toute réaction ou communication des responsables. On n’a averti les parents que l’école fermait ses portes ce mardi à Casa que le matin devant les établissements, ce qui a créé une perturbation et une panique chez la plupart des parents qui ne savaient à quel saint se vouer.
Telle est la situation critique et alarmante de ce mardi matin dans le Grand Casablanca et le scénario est presque le même dans plusieurs villes du pays. Et le bilan n’est pas encore définitif. Encore une fois, chez nous, il a suffi que Dame nature se déchaine pendant 24 heures pour que l’on constate la vulnérabilité des infrastructures à tous les niveaux.