Wednesday, September 28, 2011

armée marocane deployée a la ville de Dakhla occupée

Maroc : L'armée se déploie à Dakhla après des violences ayant fait sept morts
Suite à de violents affrontements qui ont causé la mort de sept personnes à Dakhla après un match de football, dimanche 25 septembre, les forces de l’ordre marocaines se sont déployées mardi.Ces incidents sont les plus graves enregistrés dans le Sahara occidental depuis un an.

A Dakhla, ville côtière au Sahara occidental, le calme semble être revenu depuis le déploiement massif des forces de l’ordre assorti, selon le site d’information lakome.com, d’un couvre-feu depuis mardi. Ces mesures font suite aux affrontements en marge du match de football opposant l’équipe de Dakhla à celle de Mhammedia dimanche 25 septembre. Sept personnes dont ‘deux éléments des forces de l’ordre’ ont perdu la vie durant les violences, indique la province de Dakhla dans un communiqué.
Les affrontements entre supporteurs ont, semble-t-il, rapidement dégénéré en émeutes intercommunautaires. ‘Les incidents ont atteint leur point culminant lorsque des habitants originaires du nord du Maroc se sont affrontés avec des Sahraouis’, rapporte le site Lakome. Selon une source anonyme de l’Afp, les heurts se seraient poursuivis jusque dans la soirée de lundi. ‘Huit véhicules et des établissements commerciaux ont été par ailleurs incendiés. La situation sécuritaire dans la ville est sous contrôle et l'enquête de la police judiciaire est en cours pour arrêter les personnes impliquées dans ces actes en vue de les déférer devant la justice’, précise le communiqué de la province.

Lors de son déplacement lundi 26 septembre, le ministre de l’Intérieur, Taïeb Cherkaoui, a rencontré un groupe de notables sahraouis et a appelé ‘toutes les parties à cesser de faire la distinction entre les citoyens originaires de l'intérieur (du royaume) et leurs homologues sahraouis’, révèle le quotidien Assabah. Mercredi matin, la presse marocaine consacrait une grande place à ces évènements et mettait clairement en cause la responsabilité des activistes partisans de l’indépendance du Sahara.

(Jeuneafrique.com)

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