Sahara occidental:
calme après le déploiement des forces de l'ordre
Le calme régnait mercredi à Dakhla, au Sahara occidental, après le déploiement massif des forces de...
Le calme régnait mercredi à Dakhla, au Sahara occidental, après le déploiement massif des forces de l'ordre consécutif aux violences de dimanche qui ont fait sept morts et d'importants dégats dans la ville, a indiqué le correspondant de l'AFP sur place.
Le calme règne dans la ville cotière au sud-ouest du pays, et les forces de l'ordre venues en renfort sont déployées dans les quartiers sensibles, ajoute-t-il.
"Huit personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre", avait indiqué mardi un communiqué des autorités locales.
La vague de violences a fait sept morts dont deux policiers suite à un match de football entre deux équipes de foot qui a dégénéré en confrontations entre populations.
Le match avait opposé dimanche l'équipe de la ville cotière Dakhla (au sud-ouest) à celle de Mohammedia, située à 15 km de Casablanca.
La police est à la recherche de supporters de l'équipe de Mohammedia suspectés d'être responsable du déclenchement des incidents, selon le correspondant de l'AFP.
Ces incidents sont les plus importants depuis un an.
Le démantèlement, le 8 novembre 2010, d'un camp de sahraouis près de Lâayoune, chef lieu du Sahara occidental, avait fait 13 morts dont 11 parmi les forces de l'ordre marocaines.
Le ministre marocain de l'Intérieur, Taïeb Cherkaoui, qui s'est déplacé sur place dès lundi soir, a rencontré des notables sahraouis qui étaient unanimes à demander un rétablissement rapide de l'ordre, selon le correspondant de l'AFP.
La presse marocaine de mercredi consacre une large place à ces incidents en mettant en exergue le rôle des "Sahraouis de l'intérieur", orginaires du Maroc mais qui se sont installés progressivement au Sahara occidental, depuis son annexion par le royaume en 1975.
Le ministre marocain de l'Intérieur a appelé "toutes les parties à cesser de faire la distinction entre les citoyens originaires de l'intérieur (du royaume) et leurs homologues Sahraouis", indique le quotidien Assabah, proche des milieux d'affaires casablancais.
Le quotidien Al Massae (indépendant) a pour sa part indiqué que des notables sahraouis ont "demandé au roi (Mohammed VI) que les Sahraouis de l'intérieur soient installés en dehors de la ville".
"Les incidents ont atteint leur point culminant lorsque des habitants originaires du nord du Maroc se sont affrontés avec des Sahraouis", selon le site d'information indépendant +www.lakome.com+.
Ce site ajoute que l'armée s'est déployée massivement à Dakhla et imposé un couvre feu mardi soir.
Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc.
Rabat propose une large autonomie du Sahara occidental avec un gouvernement et un parlement locaux, sous sa souveraineté.
Le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, soutenu par l'Algérie rejette le plan marocain et réaffirme "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" via un référendum.
© 2011 AFP
Le calme régnait mercredi à Dakhla, au Sahara occidental, après le déploiement massif des forces de...
Le calme régnait mercredi à Dakhla, au Sahara occidental, après le déploiement massif des forces de l'ordre consécutif aux violences de dimanche qui ont fait sept morts et d'importants dégats dans la ville, a indiqué le correspondant de l'AFP sur place.
Le calme règne dans la ville cotière au sud-ouest du pays, et les forces de l'ordre venues en renfort sont déployées dans les quartiers sensibles, ajoute-t-il.
"Huit personnes ont été arrêtées par les forces de l'ordre", avait indiqué mardi un communiqué des autorités locales.
La vague de violences a fait sept morts dont deux policiers suite à un match de football entre deux équipes de foot qui a dégénéré en confrontations entre populations.
Le match avait opposé dimanche l'équipe de la ville cotière Dakhla (au sud-ouest) à celle de Mohammedia, située à 15 km de Casablanca.
La police est à la recherche de supporters de l'équipe de Mohammedia suspectés d'être responsable du déclenchement des incidents, selon le correspondant de l'AFP.
Ces incidents sont les plus importants depuis un an.
Le démantèlement, le 8 novembre 2010, d'un camp de sahraouis près de Lâayoune, chef lieu du Sahara occidental, avait fait 13 morts dont 11 parmi les forces de l'ordre marocaines.
Le ministre marocain de l'Intérieur, Taïeb Cherkaoui, qui s'est déplacé sur place dès lundi soir, a rencontré des notables sahraouis qui étaient unanimes à demander un rétablissement rapide de l'ordre, selon le correspondant de l'AFP.
La presse marocaine de mercredi consacre une large place à ces incidents en mettant en exergue le rôle des "Sahraouis de l'intérieur", orginaires du Maroc mais qui se sont installés progressivement au Sahara occidental, depuis son annexion par le royaume en 1975.
Le ministre marocain de l'Intérieur a appelé "toutes les parties à cesser de faire la distinction entre les citoyens originaires de l'intérieur (du royaume) et leurs homologues Sahraouis", indique le quotidien Assabah, proche des milieux d'affaires casablancais.
Le quotidien Al Massae (indépendant) a pour sa part indiqué que des notables sahraouis ont "demandé au roi (Mohammed VI) que les Sahraouis de l'intérieur soient installés en dehors de la ville".
"Les incidents ont atteint leur point culminant lorsque des habitants originaires du nord du Maroc se sont affrontés avec des Sahraouis", selon le site d'information indépendant +www.lakome.com+.
Ce site ajoute que l'armée s'est déployée massivement à Dakhla et imposé un couvre feu mardi soir.
Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc.
Rabat propose une large autonomie du Sahara occidental avec un gouvernement et un parlement locaux, sous sa souveraineté.
Le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, soutenu par l'Algérie rejette le plan marocain et réaffirme "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" via un référendum.
© 2011 AFP
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