Le Maroc a été épinglé par l’organisation Human Rights Watch pour ses pratiques répressives à l’égard de la population du Sahara occidental. dimanche 3 février 2008.
Dans son rapport annuel, l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, a accusé le Maroc de l’usage « excessif et féroce de la force et des procès non équitables ». Les autorités marocaines, qui sont aidées par des tribunaux « complaisants », poursuit le document, « continuent de faire usage d’une législation répressive pour punir les opposants pacifiques, en particulier ceux qui remettent en question la marocanité du Sahara occidental ». L’organisation, basée à New York, relève par ailleurs que les « contrôles sont particulièrement stricts dans les territoires sahraouis occupés que le Maroc administre comme s’ils faisaient partie de son territoire national. Dans les affaires à connotation politique, les tribunaux refusent régulièrement aux accusés un procès équitable, ignorant les demandes d’examens médicaux déposées par les accusés qui affirment avoir été torturés, refusant de citer à comparaître des témoins à décharge, et condamnant des accusés sur la seule base d’aveux apparemment arrachés sous la contrainte ».
Les rédacteurs du rapport ont mis notamment en évidence la violence avec laquelle les services de sécurité marocains empêchent les manifestations pacifiques organisées dans plusieurs villes du Sahara occidental par des étudiants sahraouis, qui pour l’indépendance de leur territoire, qui pour l’exercice du droit à l’autodétermination. Certains de ces étudiants, est-il noté, ont été condamnés par des tribunaux à des peines d’emprisonnement « pour s’être livrés à la violence, chef d’accusation monté de toutes pièces ». HRW a, d’autre part, déploré le fait que le président français, Nicolas Sarkozy, n’ait fait aucune déclaration publique lors de sa visite au Maroc en octobre dernier, à propos des problèmes persistants des droits de l’Homme au Sahara occidental. La France, rappelle HRW, est le premier partenaire commercial de Rabat et sa « principale source d’aide publique au développement et d’investissements privés ».
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après la Tribune
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