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L’AFAPREDESA appelle le peuple français à agir pour atténuer les souffrances du peuple sahraoui (Quotidien Algerien Elmoudjahid).
L’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA) a remis, hier, aux élus français en visite dans les camps de réfugiés, une lettre ouverte destinée au peuple français l’appelant à agir pour atténuer les souffrances endurées par le peuple sahraoui. “Si nous vous adressons, aujourd’hui, cette lettre c’est pour vous faire part de notre détresse et notre désarroi et pour vous appeler à intervenir pour que le gouvernement de votre pays (à) agisse pour atténuer les souffrances endurées par le peuple sahraoui”, souligne-t-on dans cette lettre lue lors du dîner offert par la Présidence sahraouie aux 150 élus municipaux et régionaux français au terme de leur visite dans les camps des réfugiés. Exprimant sa “consternation” et sa “stupeur” devant l’”opposition farouche” du gouvernement français à toute mention des droits de l’homme dans la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu adoptée vendredi dernier, l’APREDESA a souligné que “la France a été le seul pays membre du Conseil de sécurité à montrer, avec autant d’acharnement, une telle position”. “Notre indignation est d’autant plus grande que cette position vient d’un pays, considéré dans le monde entier comme la berceau des droits de l’homme”, ajoute-t-on dans cette lettre ouverte. Constatant que “désormais, il est clair que la France officielle est le principal obstacle à la paix au Sahara Occidental”, l’association sahraouie s’est élevée contre les aides consenties par la France à l’occupant marocain qui “viole la légalité internationale et aussi, et systématiquement, les droits de l’homme du peuple sahraoui”. Dans cette lettre l’AFAPREDESA reproche également au gouvernement français, de soutenir un régime qui “signe des accords illicites et qui pille les ressources naturelles du Sahara Occidental”. Exprimant leur souhait de vivre “bientôt” en paix avec leur voisin marocain, les membres de cette association ont souligné que “cela ne sera pas possible tant que la France continue à encourager le Royaume marocain dans son entreprise coloniale au Sahara Occidental et par conséquence de s’ériger en obstacle à l’avènement de la paix”.