par: Jean Paul Le Marec - 29/06/2012
En France comme dans de nombreux pays en Europe
et dans le monde, le peuple sahraoui bénéficie d’une solidarité active qui
s’exprime sous diverses formes : projets de coopération ; accueil d’enfants
sahraouis ; parrainage de prisonniers politiques sahraouis ; envoi d’avocats aux
procès des militants sahraouis ; missions civiles d’observation ; interventions
et délégations ; manifestations de soutien.
Mais ce travail militant pour la solidarité
avec le peuple sahraoui n’a pas eu d’écho suffisant dans les médias et son
impact a été trop faible sur les positions du gouvernement français qui
constitue actuellement le principal obstacle à une solution au conflit.
DE GISCARD A SARKOZY
Quelques semaines après son entrée en fonction,
Nicolas Sarkozy avait déclaré à des journalistes : « Il n’y a pas l’ombre d’une
brouille avec le Maroc. Sur le fond, il n’y a pas de changement de la position
de la France sur le Sahara ». Effectivement, « même s’il n’a pas été un familier
du Royaume comme tant d’autres responsables français », d’après un journal
marocain, Nicolas Sarkozy a suivi la voie tracée par son prédécesseur Jacques
Chirac. Allié inconditionnel du royaume et de son souverain, « Chirac El Alaoui
», surnom donné par le journal espagnol « El Pais », avait fait des relations
entre la France et le Maroc une affaire de famille comme l’avait souligné le
journaliste Jean-Pierre Tuquoi dans son livre « Majesté, je dois beaucoup à
votre père… ». (...)
No comments:
Post a Comment