Thursday, April 10, 2014

une lettre de Ali Lamrabet au prince Hicham El Alaoui apres la publication de son dernier livre!

 une lettre de Ali Lamrabet au prince Hicham El Alaoui apres la publication de son dernier livre!
 (source) Ali Lmrabet / Facebook :
 
"Je suis en convalescence à cause des séquelles de mes deux grèves de la faim de 2003. Or, je viens d’apprendre que le prince Hicham El Alaoui, alias « Moulay Hicham », me cite dans son livre. Deux pages, dans lesquelles il parle plus ou moins mal de moi.
Comme ce Alaouite de mes deux n’a pas pu « m’acheter », ni me corrompre, comme il l’a fait avec d’autres journalistes (j’ai une petite liste de cinq journalistes au moins qui ont touché de l’argent de ce corrupteur qui se prétend donneur de leçons), il s’en prend gratuitement à moi.
Dieu merci, il ne dit pas qu’il m’a refilé des sous, mais il ment sur toute la ligne quand il évoque ses relations avec moi. Pour se faire bien voir de ... je ne sais qui.
Je n’ai pas voulu prendre part à la campagne qui a été lancée contre lui par le Makhzen, mais du moment qu’il donne une version totalement erronée de ses relations avec moi, je me sens obligé de répondre.
C’est pour cela que je viens de lui envoyer une petite lettre (voir ci-dessous).
Dans quelques jours je vais publier une lettre plus longue, exhaustive celle-là, pour raconter mes relations avec « Moulay Hicham », l’Iznogoud marocain, l’homme qui veut être roi à la place du roi."

Début de la lettre :
Monsieur Hicham El Alaoui,
Alors comme ça je serais un "chien fou", je garderais également chez moi des marmites pleines de cacahuètes et de sous et après ma sortie de prison, je serais aller « panser mes plaies en Algérie". Ce qui veut dire que je suis un traître !
Vraiment marrant qu’un descendant des vrais traîtres alaouites, de surcroît des voleurs et des pilleurs, qui ont vendu le Maroc aux Français et aux Espagnols vienne me parler de « nationalisme ». C’est vraiment trop !
Pour un petit-fils de résistant rifain durant la glorieuse Guerre du Rif (1921-1927), torturé et assassiné par les Espagnols après la fuite d’Abdelkrim El Khattabi en 1947, c’est pénible de se faire donner des leçons par un homme dont la famille, le sultan « Moulay Youssef », avait déclaré la guerre à l’émir et aux Rifains.

Pour ce qui de la description que tu fais de mon appartement, je remarque que tu oublies que pour un Marocain, je ne parle pas des métis et des bâtards qui peuplent ta famille, il n’y a pas plus sacré que son « home », sa maison, sa « horma ».
Mais peut-être que c’est ton sang libanais, ta moitié étrangère, qui te fait oublier cette règle élémentaire bien de chez nous.
Et oui, mon petit prince, chez nous, les pauvres, on ne parle pas de ce qu’on voit à l’intérieur de nos maisons
Dans ton livre, tu dis aussi que j’aurais jeté une « savate puante » sur les délégués du CCDH, son président de l’époque Omar Azziman en tête, venus me rendre visite. Ah bon ! Tu étais là ? Heureusement que Azziman, Qotbi et d’autres personnes venues me rendre visite sont encore en vie pour démentir ces mensonges.
J’ai été au contraire d’une parfaire correction avec les délégués du défunt CCDH. J’ai même plaisanté avec eux.
Je lis aussi que je t'aurais invité chez moi, et que tu t'es senti "piégé". Bien sûr, c’est tout à fait par hasard que tu as trouvé la porte de chez moi. L’histoire de ton chauffeur qui habiterait dans mon immeuble est une fausse assertion. Figure-toi que le syndic de l’immeuble était la personne qui me louait l’appartement. Et je viens de le rappeler !
Voilà quelques échantillons de « ton » livre.
A moins que tu n'aie pas révisé ce qu'a écrit ton nègre, le drogué au shit Ahmed Réda Benchemsi, du moment qu'il y a ta signature, tu es donc responsable de ce qui ressort dans ce livre. Tout le monde sait que même si de temps à autre tu nous sors une phrase grandiloquente avec un mot savant cherché âprement dans un dictionnaire, tu es incapable d'écrire quelque chose en français correct,
Comme je ne suis pas encore aussi con que les esclaves et les vendus qui t’entourent, je comprends que tu cherches à provoquer pour faire monter la sauce.
Je venais juste de refuser de donner une interview à un journal de Casablanca pour ne pas m’associer à la meute qui t’attaque.
Mais bon, maintenant que je sais que tu cherches la merde, je ne vais pas te décevoir.

Je vais finir de lire tranquillement le bouquin confectionné par ton porte-plume, et je répondrai en détails. Dans quelques jours.
Ali Lmrabet
Fin de la lettre

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