Wednesday, June 18, 2008

38ème anniversaire du soulèvement de Zemla dans les territoires sahraouis
18-06-2008
Synthèse de Ghada Hamrouche
Le conflit du Sahara occidental, notamment le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, ne sera réglé que dans le cadre de la légalité internationale. C’est la déclaration du président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario à l’occasion du 38ème anniversaire du soulèvement de Zemla mené par Mohamed Sidi Brahim Bassiri. M. Mohamed Abdelaziz a affirmé hier qu’il n’y aura pas de solution au conflit du Sahara occidental en dehors du cadre de la légalité internationale qui stipule «l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable a l’autodétermination et à l’indépendance».M. Abdelaziz a souligné que la célébration par le peuple sahraoui de cet anniversaire aux côtés du 35ème anniversaire du Front Polisario et du 32ème anniversaire de la mort d’El Ouali Moustapha Sayed est un «message fort et clair» au gouvernement marocain et à la communauté internationale. «Il n’y aura pas de solution au conflit en dehors du cadre de la légalité internationale et pas de légalité internationale sans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance», a-t-il soutenu.Le président Abdelaziz, selon l’agence d’information sahraouie SPS, a réitéré l’appel du peuple sahraoui au gouvernement espagnol à «faire toute la lumière» sur le sort du disparu Mohamed Sidi Brahim Bassiri, rappelant à l’Espagne sa «responsabilité juridique» dans la décolonisation du Sahara occidental. Il a également demandé au gouvernement espagnol de s’«acquitter de ses dettes envers le peuple sahraoui qui endure les souffrances et l’exil depuis le retrait de l’Espagne du Sahara occidental en 1975, laissant le peuple de ce territoire aux mains de l’occupation marocaine». M. Abdelaziz a en outre dénoncé la répression «sauvage» perpétrée par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés, appelant la communauté internationale «à intervenir d’urgence» pour la protection de ces citoyens sans défense. Exprimant la solidarité du peuple sahraoui avec les prisonniers politiques sahraouis, il a appelé à la libération «immédiate et inconditionnelle» de ceux qui se trouvent encore dans les prisons marocaines. Il s’est félicité dans ce cadre de la libération de Brahim Saabar et de Enaama Asfari «après avoir purgé des peines d’emprisonnement arbitraires».Le président de la RASD a également rendu un vibrant hommage aux disparus sahraouis, appelant à éclaircir le sort de plus de 151 prisonniers de guerre sahraouis et plus de 500 civils disparus depuis le début du conflit, ainsi que le sort de 15 jeunes Sahraouis enlevés depuis le 25 décembre 2005. A cet égard, il a lancé un appel à la communauté internationale pour «faire toute la lumière sur le sort de ces jeunes», estimant que «les autorités marocaines les détiennent dans une prison secrète». M. Abdelaziz a, par ailleurs, salué la position de principe de l’Algérie soutenant la légalité internationale qui appelle à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination. Il a salué, enfin, les différentes voix marocaines qui ont exprimé leur soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, citant la position du parti «la Voie démocratique» qui constitue, a-t-il dit, un «socle pour le maintien des relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre les deux peuples frères, sahraoui et marocain».
G. H. http://www.latribune-online.com/evenement/1404.html

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