les forces de sécurité marocaines ont soumis des détenus à des passages à tabac et des mauvais traitements
lundi 29 novembre 2010/par jesusparis
lundi 29 novembre 2010/par jesusparis
Les forces de sécurité marocaines ont infligé de nombreux passages à tabac et autres mauvais traitements aux personnes détenues à la suite des violences survenues le 8 novembre 2010 à El-Ayoun, capitale du Sahara occidental, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les forces de sécurité ont également attaqué directement des civils, selon une enquête menée par Human Rights Watch. Les autorités marocaines devraient immédiatement mettre fin aux exactions infligées aux détenus, et mener une enquête indépendante à ce sujet.
Dans la matinée du 8 novembre, les forces de sécurité marocaines ont commencé à démanteler le camp de Gdeim Izik, constitué d’environ 6 500 tentes montées début octobre par des Sahraouis en guise de protestation contre les conditions sociales et économiques dans le Sahara occidental, région contrôlée par le Maroc. Cette intervention a déclenché de violents affrontements entre les forces de sécurité marocaines d’une part, et les résidents du camp ainsi que des habitants de la ville voisine d’El-Ayoun d’autre part. Selon les chiffres officiels, onze membres des forces de sécurité et au moins deux civils ont été tués lors de ces violences. De nombreux immeubles - des sièges administratifs mais aussi des résidences privées - ainsi que des véhicules ont été incendiés à El-Ayoun.
« Les forces de sécurité marocaines ont le droit de recourir à une force proportionnelle pour prévenir la violence et protéger les vies humaines, mais rien ne peut justifier le passage à tabac de détenus jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Pour lire l’intégralité de ce communiqué en anglais, veuillez cliquer ici.
Dans la matinée du 8 novembre, les forces de sécurité marocaines ont commencé à démanteler le camp de Gdeim Izik, constitué d’environ 6 500 tentes montées début octobre par des Sahraouis en guise de protestation contre les conditions sociales et économiques dans le Sahara occidental, région contrôlée par le Maroc. Cette intervention a déclenché de violents affrontements entre les forces de sécurité marocaines d’une part, et les résidents du camp ainsi que des habitants de la ville voisine d’El-Ayoun d’autre part. Selon les chiffres officiels, onze membres des forces de sécurité et au moins deux civils ont été tués lors de ces violences. De nombreux immeubles - des sièges administratifs mais aussi des résidences privées - ainsi que des véhicules ont été incendiés à El-Ayoun.
« Les forces de sécurité marocaines ont le droit de recourir à une force proportionnelle pour prévenir la violence et protéger les vies humaines, mais rien ne peut justifier le passage à tabac de détenus jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Pour lire l’intégralité de ce communiqué en anglais, veuillez cliquer ici.
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