Monday, November 29, 2010

« TORTURAN A UN ESPAÑOL Y LA EMBAJADA EN MARRUECOS NO HACE NADA
LA POLICIA GENOCIDA MARROQUI GOLPEO A SAHARAUIS INCONSCIENTES »

LA ENVIADA DEL MUNDO AL SAHARA OCCIDENTAL OCUPADO, RETENIDA POR NO ENTREGAR SU CAMARA 26 Noviembre, 2010

La enviada de EL MUNDO a El Aaiún, retenida al negarse a entregar su cámara
La enviada de EL MUNDO a El Aaiún, Ana Romero, ha sido retenida durante media hora por la Policía Marroquí al negarse a entregar su cámara, según ha relatado la periodista a ELMUNDO.es. Le fue retirado el pasaporte, aunque ya se lo han entregado.
Este incidente hay que enmarcarlo dentro de las presiones que la periodista está recibiendo por parte de las autoridades marroquíes para que abandone El Aaiún.
La periodista se econtraba con el padre Rafael en la plaza dos de Marzo fotografiando una serie de edificios de influencia española de la zona para un reportaje sobre la presencia de España en El Aaiún, cuando policías marroquíes le han preguntado si tenía permiso, a lo que ella ha contestado que sólo oral.
Los agentes marroquíes le han dicho entonces que ese permiso no existía, y ella les ha pedido por favor que se pusieran en contacto con el portavoz de Asuntos Exteriores marroquí para que confirmara la existencia de dicho permiso.
La policía le ha llamado y han recibido la orden de retener a la periodista. Romero se ha mostrado dispuesta a borrar aquellas imágenes en las que salían soldados marroquíes, pero no a entregarles la cámara ni a borrar todas las fotos que ha tomado desde que está como enviada especial en El Aaiún.
La periodista se encuentra bien, aunque está preocupada por el chófer saharaui que la acompaña, al que se han llevado y le han interrogado.
Fuente original: http://www.elmundo.es/elmundo/2010/11/26/internacional/1290772916.html
lundi 29 novembre 2010
Une journaliste espagnole en danger à El Aaiun

Ana Romero à El Aaiun (photo El Mundo)

La pression des autorités marocaines pour que l'envoyée spéciale du journal espagnol El MUNDO à El Aaiún, Ana Romero, quitte le Sahara Occidental va in crescendo. La journaliste se trouve depuis hier soir dans la résidence de Mariano Collado, le dépositaire des Biens Culturels espagnols à El Aaiún (capitale de l'ancien protectorat espagnol).

Le représentant du Gouvernement espagnol a prévenu Ana Romero que si jamais elle sort à la rue pour poursuivre son travail d'information, il ne pourra pas garantir sa protection. La journaliste a raconté devant les microphones de la chaîne COPE la gravité de la situation dans laquelle elle se trouve : "J'ai peur par mon intégrité physique. Quand je vois des gens en train de me filer, je ne sais pas qui sont-ils. Je suis venu invitée par le Gouvernement espagnol et celui du Maroc et maintenant celui-ci essaie de me renvoyer avec des pratiques staliniennes. Le Maroc veut me chasser d'ici, mais il ne veut pas signer un ordre d'expulsion", a-t-elle a déclaré dans une conversation téléphonique.

Le directeur de El Mundo, Pierre J. Ramirez, a demandé au Gouvernement espagnol, au vice-président de l'Exécutif, Alfredo Pérez Rubalcaba, et au ministre d'Affaires Etrangères, Trinidad Jiménez, qu'ils fassent les démarches opportunes pour veiller à la sécurité de la journaliste, puisqu'elle a pu voyager au Sahara Occidental grâce à un accord entre l'Exécutif de Zapatero et celui du Maroc.

"Je fais appel au Gouvernement espagnol, à Rubalcaba, qui a été personellement impliqué dans l'accord et à Trinidad Jiménez, à qui corresponde de veiller sur la sécurité des Espagnols à l'étranger, pour qu'ils exercent son influence et protègent le travail professionnel d'Ana Romero à El Aaiún, qui n'a pas encore conclu",a déclaré Pedro J. Ramirez dans le programme "Asi son las mañanas" d'Ernesto Sáenz de Buruaga.

Après avoir interdit l'entrée au Sahara Occidental de plusieurs journalistes espagnols, le Gouvernement a obtenu que le Maroc accepte l'entrée de deux rédacteurs, l'un de "El Pais" et l'autre de "El Mundo", les deux journaux de plus grand tirage national. L'envoyé de El Pais, Tomás Bárbulo, a décidé de quitter le Sahara Occidental il y a quelques jours.

Le directeur de El Mundo considère que le travail d'Ana Romero n'a pas fini parce que plusieurs faits restent encore à élucider en relation avec l'assaut au campement de protestation des sahraouis et des troubles postérieurs (diaspora saharaui)

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