Sahara Occidental:
Le gouvernement de Rabat a « détérioré sa crédibilité », après avoir décrété un black out médiatique, encore valide, sur les faits réels résultant de l’assaut de ses troupes contre le camp de Gdeim Izik et sur la répression postérieure contre les manifestants sahraouis à Laâyoune, a relevé le quotidien madrilène, El Pais du lundi.
« Le gouvernement de Rabat a détérioré sa crédibilité, en décrétant un blocus médiatique, toujours en vigueur, bien qu’il ait autorisé certain journaux, parmi lesquels ce quotidien, a envoyer des correspondants à Laâyoune », a souligné El Pais.
Pour l’éditorialiste, « le manque de transparence affiché par le Gouvernement de Rabat joue contre ses intérêts », car il donne du crédit aux preuves et témoignages des Sahraouis torturés et emprisonnés, rapportés par la presse et les organisations internationales des droits de l’Homme.
« Après l’assaut sur le camp (Gdeim Izik), les signes se multiplient que les détenus sahraouis ont pu être maltraités. Il existe également des témoignages affirmant que les forces de sécurité marocaines, appuyées par des civils, ont saccagé des maisons et des commerces » sahraouis, a ajouté l’auteur de l’article.
Une raison pour laquelle « l’enquête demandée par le Parlement européen est encore plus que nécessaire », estime le journal proche du parti socialiste au pouvoir en Espagne, ajoutant que les manifestations de masse « orchestrées » par Rabat dimanche à Casablanca, contre « une haine supposée » du Maroc du Parti Populaire espagnol (PP), « ne devrait pas occulter le problème principal ».
L’assaut contre le camp de Gdeim Izik doit être l’objet d’une enquête et de surcroît par un organisme indépendant, sachant que le Maroc s’appuie sur un contrôle de fait sur le territoire pour traiter des affaires sahraouies comme si elles étaient des affaires internes. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit de controverse internationale », martèle l’éditorialiste.
Pour El Pais, le rôle joué par le Maroc dans la stabilité internationale « n’est pas un aval à toutes les actions entreprises par son Gouvernement. Au contraire, c’est un argument supplémentaire pour respecter les droits des personnes et la liberté d’information ».
« Faire du Sahara un scénario où s’appliquent les normes de deux poids deux mesures ne résoudra pas le conflit et ne réduira pas certains des risques auxquels le Maroc s’est engagé avec l’Europe et le reste de la communauté internationale », conclu le journal.
« Le gouvernement de Rabat a détérioré sa crédibilité, en décrétant un blocus médiatique, toujours en vigueur, bien qu’il ait autorisé certain journaux, parmi lesquels ce quotidien, a envoyer des correspondants à Laâyoune », a souligné El Pais.
Pour l’éditorialiste, « le manque de transparence affiché par le Gouvernement de Rabat joue contre ses intérêts », car il donne du crédit aux preuves et témoignages des Sahraouis torturés et emprisonnés, rapportés par la presse et les organisations internationales des droits de l’Homme.
« Après l’assaut sur le camp (Gdeim Izik), les signes se multiplient que les détenus sahraouis ont pu être maltraités. Il existe également des témoignages affirmant que les forces de sécurité marocaines, appuyées par des civils, ont saccagé des maisons et des commerces » sahraouis, a ajouté l’auteur de l’article.
Une raison pour laquelle « l’enquête demandée par le Parlement européen est encore plus que nécessaire », estime le journal proche du parti socialiste au pouvoir en Espagne, ajoutant que les manifestations de masse « orchestrées » par Rabat dimanche à Casablanca, contre « une haine supposée » du Maroc du Parti Populaire espagnol (PP), « ne devrait pas occulter le problème principal ».
L’assaut contre le camp de Gdeim Izik doit être l’objet d’une enquête et de surcroît par un organisme indépendant, sachant que le Maroc s’appuie sur un contrôle de fait sur le territoire pour traiter des affaires sahraouies comme si elles étaient des affaires internes. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit de controverse internationale », martèle l’éditorialiste.
Pour El Pais, le rôle joué par le Maroc dans la stabilité internationale « n’est pas un aval à toutes les actions entreprises par son Gouvernement. Au contraire, c’est un argument supplémentaire pour respecter les droits des personnes et la liberté d’information ».
« Faire du Sahara un scénario où s’appliquent les normes de deux poids deux mesures ne résoudra pas le conflit et ne réduira pas certains des risques auxquels le Maroc s’est engagé avec l’Europe et le reste de la communauté internationale », conclu le journal.
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