L’UE en appelle à l’ONU
Après Manu Chao (24 Ore d’hier), c’est le Parlement européen qui s’y met. Les eurodéputés ont adopté hier une résolution où ils se déclarent favorable au lancement d’une enquête de l’ONU sur les violences qui ont eu lieu le 8 novembre à Laâyoune. « Les Nations unies constitueraient l'organisation la plus à même de mener une enquête internationale indépendante en vue de clarifier les événements, les décès et les disparitions », expliquent-ils dans ce texte. En outre, le Parlement exprime « sa profonde préoccupation face à la nette détérioration de la situation au Sahara occidental et condamne fermement les violents incidents qui se sont produits dans le camp de Gdim Izik lors de son démantèlement, ainsi que dans la ville de Laâyoune ». Les affrontements avaient fait 13 morts – dont 11 gendarmes, selon Rabat. Des « dizaines » de tués selon le Front Polisario, l’organisation indépendantiste. La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères marocains, Taeib Fassi Fihri, avait affirmé devant les eurodéputés que les forces de l’ordre n’avaient « à aucun moment utilisé d’armes à feu ».
Après Manu Chao (24 Ore d’hier), c’est le Parlement européen qui s’y met. Les eurodéputés ont adopté hier une résolution où ils se déclarent favorable au lancement d’une enquête de l’ONU sur les violences qui ont eu lieu le 8 novembre à Laâyoune. « Les Nations unies constitueraient l'organisation la plus à même de mener une enquête internationale indépendante en vue de clarifier les événements, les décès et les disparitions », expliquent-ils dans ce texte. En outre, le Parlement exprime « sa profonde préoccupation face à la nette détérioration de la situation au Sahara occidental et condamne fermement les violents incidents qui se sont produits dans le camp de Gdim Izik lors de son démantèlement, ainsi que dans la ville de Laâyoune ». Les affrontements avaient fait 13 morts – dont 11 gendarmes, selon Rabat. Des « dizaines » de tués selon le Front Polisario, l’organisation indépendantiste. La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères marocains, Taeib Fassi Fihri, avait affirmé devant les eurodéputés que les forces de l’ordre n’avaient « à aucun moment utilisé d’armes à feu ».
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