mercredi 7 novembre 2007 par La princesse enchantée
Le célèbre juge espagnol Baltasar Garzon va enquêter pour savoir si le Maroc a commis un éventuel génocide au Sahara Occidental dans les années 70 et 80. 12 haut gradés sont visés.
Septembre 2006. Quatre sahraouis militant pour l’indépendance du Sahara occidental portent plainte en Espagne contre 31 responsables sécuritaires marocains. Ils les accusent d’avoir commis un « génocide » et des « actes de torture » entre 1976 et 1987 au Sahara occidental, un territoire annexé par le Maroc en 1975. Si en 2006 leur plainte défraye la chronique, personne ne donne cher de son avenir. Surprise ! Le 30 octobre dernier, le célèbre juge Baltasar Garzon accepte d’ouvrir une enquête pour déterminer s’il y a eu génocide ou non.
Entre temps, la liste des sécuritaires marocains concernés a été réduite à douze personnes. Parmi elles, le général Hosni Benslimane, le chef de la gendarmerie du royaume chérifien, déjà visé par un mandat d’arrêt international délivré par la justice française le 18 octobre 2007 dans l’affaire Ben Barka. Dans le document rédigé par le juge Garzon qui récapitule les accusations formulées par les plaignants sahraouis et que Bakchich s’est procuré, l’on peut lire la charmante mention suivante au sujet du général : « était le supérieur qui a présumément ordonné et dirigé la campagne de détention ainsi que les disparitions qui ont suivi à Smara en 1976 ; entre autres, il est responsable de la disparition de Mohamed Salem Ould Hamdi. » Prochaine étape de la procédure judiciaire qui s’annonce laborieuse : le lancement d’une commission rogatoire par l’Espagne. Espérons qu’elle ne s’égarera pas dans les méandres de l’administration marocaine comme celle du juge …
Entre temps, la liste des sécuritaires marocains concernés a été réduite à douze personnes. Parmi elles, le général Hosni Benslimane, le chef de la gendarmerie du royaume chérifien, déjà visé par un mandat d’arrêt international délivré par la justice française le 18 octobre 2007 dans l’affaire Ben Barka. Dans le document rédigé par le juge Garzon qui récapitule les accusations formulées par les plaignants sahraouis et que Bakchich s’est procuré, l’on peut lire la charmante mention suivante au sujet du général : « était le supérieur qui a présumément ordonné et dirigé la campagne de détention ainsi que les disparitions qui ont suivi à Smara en 1976 ; entre autres, il est responsable de la disparition de Mohamed Salem Ould Hamdi. » Prochaine étape de la procédure judiciaire qui s’annonce laborieuse : le lancement d’une commission rogatoire par l’Espagne. Espérons qu’elle ne s’égarera pas dans les méandres de l’administration marocaine comme celle du juge …
source: http://www.bakchich.info/
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