Wednesday, March 05, 2008

Droits de l’homme dans les territoires occupés
le 5/3/2008
LeMaroc continue de bafouer les droits les plus élémentaires des populations sahraouies qui résident dans le sud du Maroc et dans les territoires occupés. Les enlèvements, les procès politiques et les intimidations constituent le lot quotidien des Sahraouis, confrontés à la fois aux forces d’occupation, à leur justice et à leur administration.
Ainsi et durant le mois de février, les forces d’occupation marocaines ont traduit en justice le militant sahraoui des droits de l’Homme, Saïd Bilal, sans avis préalable et sans qu’il n’est pu disposer d’avocats pour sa défense. Ce dernier avait été jadis condamné à huit mois de prison ferme, après avoir été enlevé pour ses activités militantes en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et de la défense de ses droits élémentaires. Après une longue attente de Saïd Bilal dans les couloirs de la cour de cassation de Sila, près de Rabat, le juge en charge de son dossier a décidé de reporter le procès sine die, a fait savoir un communiqué du Comité sahraoui de défense du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental (CSDDAPSO). A El-Ayoun, capitale de la République sahraouie occupée, les services secrets marocains ont par ailleurs procédé à l’encerclement de la maison de l’activiste et ancien détenu politique Ahmed Sibaï, l’interpellant sans mandat d’arrêt et le menaçant de mort. Toujours dans les territoires occupés, dans la ville de Smara, un étudiant du nom d’Al Khalil Lahbib a été arrêté dans la nuit du 11 février et littéralement jeté au niveau de la zone industrielle, à l’est de la ville, après avoir été torturé et systématiquement lynché par les éléments de la police judicaire marocaine.Dans un autre cadre, les élèves et les étudiants sahraouis continuent d’être la cible de campagnes d’intimidation et de harcèlement psychologique de la part des fonctionnaires marocains. En effet, des élèves sahraouis se sont vu expulsés par une enseignante de langue française, pour le seul fait de leur appartenance à la communauté sahraouie. Les campagnes racistes sont légion dans les territoires occupés et au niveau des institutions marocaines. Les élèves et les étudiants sahraouis subissent en effet des sévices psychologiques dignes de l’époque de l’Apartheid. Tout cela se passe au moment où des ONG à l’instar de Human Rights Watch vilipendent, dans leurs rapports respectifs, le Royaume alaouite pour ses violations constantes des droits humains du peuple sahraoui, et aussi au moment ou le Maroc, en négociations avec le Front Polisario sur l’avenir du territoire du Sahara occidental, affiche de plus en plus sa volonté de bloquer ces pourparlers, pour reprendre les hostilités militaires contre le peuple sahraoui et refusant notamment les mesures de confiance établies par le représentant personnel de l’ONU dans ces négociations, en l’occurrence le facilitateur Peter Van Walsum. Ces mesures de confiance rejetées par la partie marocaine incluent notamment le respect des droits de l’homme dans les territoires occupés. http://www.dzira.com/actualites/article-6825.htm

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