20-03-2008 Karima Bennour
Le quatrième round de négociations sous les auspices onusiens entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara-Occidental a pris fin à Manhasset sans dégager une voie de sortie de crise à ce conflits. Les deux parties en conflit depuis 1975, le Front Polsiario, représentant du peuple du Sahara-Occidental, et le Maroc, la force occupante du territoire, ont buté devant l’impossibilité de rapprocher leur positions respectives à la solution de ce conflit.En effet, pour la partie marocaine, accorder une autonomie pour la Sahara-Occidental comme solution pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU depuis 1963 est rejetée en bloc par le Front Polsiario qui s’attache au droit au référendum d’autodétermination qui trouve aussi assise dans le droit international. Deux solutions antagonistes qui ont été à l’origine de l’échec de l’ensemble du processus de négociations entamé depuis juin dernier, sous la responsabilité des Nations unies sur la base des résolutions 1754 (2007) invitant les deux parties à dégager un solution par des négociations qui garantira le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ceci étant, si les deux parties ont convenu d’aller vers un cinquième rounds, le rapport de M. Peter Van Walsum, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, attendu à la fin avril, apportera probablement des éléments nouveaux quant à la pertinence du cinquième round.En tant que facilitateur des négociations, M. Peter a présenté aux deux parties précitées des propositions sur des question humanitaires relatives aux mesures de confiances dont bon nombre ont été refusé par la délégation marocaine. Il a été question, apprend- on, de l’instauration de visites familiales par voie terrestre qui viendrait s’ajouter au programme déjà existant par voie aérienne et de l’organisation de séminaires périodiques et réguliers entre les représentants des populations sahraouies des territoires encore sous occupation marocaine et ceux des camps des réfugiés pour parler de sujets «qui ne soient pas politiques», pour ne citer que ces derniers, refusés par le Maroc. A ce propos, M Boukhari, membre de la délégation de négociateurs du Front Polisario à Manhasset, a soutenu, à l’issue du quatrième round, que «les propositions de l’envoyé personnel sur les mesures de confiance ont été acceptées dans leur intégralité par le Front Polisario, mais refusées par le Maroc». Soulignant par la même occasion au sujet de la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara Occidental q’elle «est inacceptable comme seule option du référendum, parce que son point de départ c’est de dire que ce territoire est marocain», dira M. Boukhari. «Notre position est des plus rationnelles et des plus flexibles», tient à préciser M. Boukhari. «Nous disons que la proposition marocaine et celle du Front Polisario (d’indépendance pour le Sahara Occidental) doivent faire toutes deux l’objet du référendum d’autodétermination, pour laisser le peuple sahraoui choisir», a conclu le négociateur sahraoui. Un droit de choisir pour le peuple du Sahara Occidental garanti par l’ONU et dont son engagement avec le Front Polisario et le Maroc aboutissant à un cessez-le-feu en 1991 pour la tenue du referendum d’autodétermination mettent l’institution onusienne devant ses responsabilités à faire valoir la force du droit. Un droit international pour une question de décolonisation qui n’est pas pour arranger l’occupation marocaine du prolongeant les souffrances des Sahraouis et qui a conduit aussi à la démission du prédécesseur de Peter Van Walslum, à savoir James Baker et au maintien des risques d’instabilité dans l’ensemble de la région du Nord d’Afrique.
http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=61863&idc=13&date_insert=20080320
Le quatrième round de négociations sous les auspices onusiens entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara-Occidental a pris fin à Manhasset sans dégager une voie de sortie de crise à ce conflits. Les deux parties en conflit depuis 1975, le Front Polsiario, représentant du peuple du Sahara-Occidental, et le Maroc, la force occupante du territoire, ont buté devant l’impossibilité de rapprocher leur positions respectives à la solution de ce conflit.En effet, pour la partie marocaine, accorder une autonomie pour la Sahara-Occidental comme solution pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU depuis 1963 est rejetée en bloc par le Front Polsiario qui s’attache au droit au référendum d’autodétermination qui trouve aussi assise dans le droit international. Deux solutions antagonistes qui ont été à l’origine de l’échec de l’ensemble du processus de négociations entamé depuis juin dernier, sous la responsabilité des Nations unies sur la base des résolutions 1754 (2007) invitant les deux parties à dégager un solution par des négociations qui garantira le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ceci étant, si les deux parties ont convenu d’aller vers un cinquième rounds, le rapport de M. Peter Van Walsum, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, attendu à la fin avril, apportera probablement des éléments nouveaux quant à la pertinence du cinquième round.En tant que facilitateur des négociations, M. Peter a présenté aux deux parties précitées des propositions sur des question humanitaires relatives aux mesures de confiances dont bon nombre ont été refusé par la délégation marocaine. Il a été question, apprend- on, de l’instauration de visites familiales par voie terrestre qui viendrait s’ajouter au programme déjà existant par voie aérienne et de l’organisation de séminaires périodiques et réguliers entre les représentants des populations sahraouies des territoires encore sous occupation marocaine et ceux des camps des réfugiés pour parler de sujets «qui ne soient pas politiques», pour ne citer que ces derniers, refusés par le Maroc. A ce propos, M Boukhari, membre de la délégation de négociateurs du Front Polisario à Manhasset, a soutenu, à l’issue du quatrième round, que «les propositions de l’envoyé personnel sur les mesures de confiance ont été acceptées dans leur intégralité par le Front Polisario, mais refusées par le Maroc». Soulignant par la même occasion au sujet de la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara Occidental q’elle «est inacceptable comme seule option du référendum, parce que son point de départ c’est de dire que ce territoire est marocain», dira M. Boukhari. «Notre position est des plus rationnelles et des plus flexibles», tient à préciser M. Boukhari. «Nous disons que la proposition marocaine et celle du Front Polisario (d’indépendance pour le Sahara Occidental) doivent faire toutes deux l’objet du référendum d’autodétermination, pour laisser le peuple sahraoui choisir», a conclu le négociateur sahraoui. Un droit de choisir pour le peuple du Sahara Occidental garanti par l’ONU et dont son engagement avec le Front Polisario et le Maroc aboutissant à un cessez-le-feu en 1991 pour la tenue du referendum d’autodétermination mettent l’institution onusienne devant ses responsabilités à faire valoir la force du droit. Un droit international pour une question de décolonisation qui n’est pas pour arranger l’occupation marocaine du prolongeant les souffrances des Sahraouis et qui a conduit aussi à la démission du prédécesseur de Peter Van Walslum, à savoir James Baker et au maintien des risques d’instabilité dans l’ensemble de la région du Nord d’Afrique.
http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=61863&idc=13&date_insert=20080320
No comments:
Post a Comment