Les Sahraouis dénoncent ’’la position figée’’ du Maroc
Par : EL MOUDJAHID Le : mercredi 09 janvier 2008
Alors que l’on annonce déjà un quatrième round de négociations sur l’avenir du Sahara occidental et une prochaine tournée dans la région de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Wilson, les pourparlers maroco-sahraouis de Manhasset (7-9 janvier) sont qualifiés de "tendus" par la délégation sahraouie qui regrette la position figée et ’’le peu de disponibilité à aller vers une solution politique’’ affichées par le Maroc.Au troisième et dernier jour des négociations de Manhasset III, qui se tiennent sous les auspices des Nations-unies, la délégation du Front Polisario souligne que les Marocains continuent ’’à s’enfermer dans une position figée, faite d’intransigeance et d’absence de marge de manœuvres’’, appelant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination qui puisse garantir au peuple sahraoui de choisir le statut final du Sahara occidental. Dans son intervention à la plénière de la journée de mardi, Mahfoud Ali Beiba, président du conseil national sahraoui (parlement) et chef de la délégation aux négociations de Manhasset, n’a pas manqué de réitérer les positions du Front Polisario visant à inscrire le principal de la négociation directe dans une demande qui épouse les recommandations du conseil de sécurité pour une solution "juste et durable" du conflit du Sahara occidental. Pour sa part, Brahim Ghali, membre de la délégation sahraouie, a expliqué mardi soir que le Maroc ’’persiste dans son attitude à ne considérer comme base de négociations que son seul plan d’autonomie, freinant même les efforts de l’ONU dans la recherche de voies dans le processus de paix’’. ’’Cependant, a -t-il dit, les trois jours de pourparlers de Manhasset III marquent une légère avancée’’, puisque, d’une part, le dialogue continue entre les deux parties au conflit qui ont accepté, dés Manhasset II, en août dernier, à sortir du seul cadre de la discussion autour des deux initiatives, sahraouie et marocaine.Et, d’autre part de mettre sur la table un certain nombre de mesures de confiance et de thématiques liées notamment à la circulation et la protection des personnes, le déminage, l’exploitation des richesses naturelles et l’administration locale."Le Front Polisario a montré sa disponibilité à aller à des discussions et des négociations de fond sur l’ensemble des aspects et questions qui intéressent la recherche d’une solution politique, diplomatique et pacifique du conflit’’, a-t-il dit.’’Nous demandons à la partie marocaine de sortir de son impasse, de respecter ses engagements précédents et la communauté internationale, et d’accepter l’examen de l’ensemble des propositions mises sur la table et d’entamer la recherche de voies et moyens de la mise en oeuvre de la résolution 1745, appelant à des négociations directes, de bonne foi, sans conditions préalables pour l’autodétermination du peuple du sahraoui", a-t-il ajouté.Le délégué sahraoui a, d’autre part, indiqué que Manhasset III a été l’occasion pour ’’interpeller les Nations-Unies à ne plus se contenter d’être le facilitateur et l’intermédiaire, mais de jouer un rôle actif et dynamique dans les négociations’’.Il a indiqué à ce propos que M.Van Walsum doit présenter au SG de l’ONU un rapport sur les progrès de ces négociations avant fin janvier, et devrait entreprendre entre la mi-février et mars prochains, une tournée qui le mènera au Maroc, dans les camps de réfugiés sahraouis, en Algérie et en Mauritanie. La délégation sahraouie, qui a dénoncé la poursuite et l’intensification de la répression dans les territoires sahraouis occupés, a également demandé à l’ONU d’intervenir auprès du gouvernement marocain pour qu’il cesse les violations des droits de l’homme et la répression au Sahara Occidental."Les Nations unies, à travers notamment la MINURSO, ont le devoir de protéger les populations sahraouies contre la répression marocaine, mais aussi de soutenir et défendre notre droit à l’autodétermination, la paix, la sécurité, la stabilité et le développement’’, a fait remarquer M.BrahimGhali.Il a ajouté que ’’le Maroc doit se plier à la légalité internationale, qui ne reconnaît aucune tutelle marocaine sur le Sahara Occidental, et qui considère la question sahraouie comme une question de décolonisation’’.Pour Bachir Sghier, conseiller à la présidence de la RASD, qui constate une "réelle tension" dans les négociations et la rigidité "des positions marocaines qui s’écartent du principe fixé par la résolution 1754", les négociations se poursuivent néanmoins parce que, dit- il, "le peuple sahraoui est épris de paix et souhaite la paix dans la région du Maghreb".Confirmant l’éventualité d’un quatrième round, vers février-mars 2008, et la tournée prochaine de Peter Van Walsun dans la région, le délégué sahraoui regrette que la partie marocaine ’’refuse d’aller de l’avant et d’élargir l’horizon et l’éventail des négociations directes’’. Il a affirmé, toutefois, que le peuple sahraoui et ses responsables, ’’convaincus de leur bon droit, ont la patience et la volonté nécessaires pour atteindre le but poursuivi, à savoir l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, et la fin de l’occupation par la force’’.
Alors que l’on annonce déjà un quatrième round de négociations sur l’avenir du Sahara occidental et une prochaine tournée dans la région de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Wilson, les pourparlers maroco-sahraouis de Manhasset (7-9 janvier) sont qualifiés de "tendus" par la délégation sahraouie qui regrette la position figée et ’’le peu de disponibilité à aller vers une solution politique’’ affichées par le Maroc.Au troisième et dernier jour des négociations de Manhasset III, qui se tiennent sous les auspices des Nations-unies, la délégation du Front Polisario souligne que les Marocains continuent ’’à s’enfermer dans une position figée, faite d’intransigeance et d’absence de marge de manœuvres’’, appelant à l’organisation d’un référendum d’autodétermination qui puisse garantir au peuple sahraoui de choisir le statut final du Sahara occidental. Dans son intervention à la plénière de la journée de mardi, Mahfoud Ali Beiba, président du conseil national sahraoui (parlement) et chef de la délégation aux négociations de Manhasset, n’a pas manqué de réitérer les positions du Front Polisario visant à inscrire le principal de la négociation directe dans une demande qui épouse les recommandations du conseil de sécurité pour une solution "juste et durable" du conflit du Sahara occidental. Pour sa part, Brahim Ghali, membre de la délégation sahraouie, a expliqué mardi soir que le Maroc ’’persiste dans son attitude à ne considérer comme base de négociations que son seul plan d’autonomie, freinant même les efforts de l’ONU dans la recherche de voies dans le processus de paix’’. ’’Cependant, a -t-il dit, les trois jours de pourparlers de Manhasset III marquent une légère avancée’’, puisque, d’une part, le dialogue continue entre les deux parties au conflit qui ont accepté, dés Manhasset II, en août dernier, à sortir du seul cadre de la discussion autour des deux initiatives, sahraouie et marocaine.Et, d’autre part de mettre sur la table un certain nombre de mesures de confiance et de thématiques liées notamment à la circulation et la protection des personnes, le déminage, l’exploitation des richesses naturelles et l’administration locale."Le Front Polisario a montré sa disponibilité à aller à des discussions et des négociations de fond sur l’ensemble des aspects et questions qui intéressent la recherche d’une solution politique, diplomatique et pacifique du conflit’’, a-t-il dit.’’Nous demandons à la partie marocaine de sortir de son impasse, de respecter ses engagements précédents et la communauté internationale, et d’accepter l’examen de l’ensemble des propositions mises sur la table et d’entamer la recherche de voies et moyens de la mise en oeuvre de la résolution 1745, appelant à des négociations directes, de bonne foi, sans conditions préalables pour l’autodétermination du peuple du sahraoui", a-t-il ajouté.Le délégué sahraoui a, d’autre part, indiqué que Manhasset III a été l’occasion pour ’’interpeller les Nations-Unies à ne plus se contenter d’être le facilitateur et l’intermédiaire, mais de jouer un rôle actif et dynamique dans les négociations’’.Il a indiqué à ce propos que M.Van Walsum doit présenter au SG de l’ONU un rapport sur les progrès de ces négociations avant fin janvier, et devrait entreprendre entre la mi-février et mars prochains, une tournée qui le mènera au Maroc, dans les camps de réfugiés sahraouis, en Algérie et en Mauritanie. La délégation sahraouie, qui a dénoncé la poursuite et l’intensification de la répression dans les territoires sahraouis occupés, a également demandé à l’ONU d’intervenir auprès du gouvernement marocain pour qu’il cesse les violations des droits de l’homme et la répression au Sahara Occidental."Les Nations unies, à travers notamment la MINURSO, ont le devoir de protéger les populations sahraouies contre la répression marocaine, mais aussi de soutenir et défendre notre droit à l’autodétermination, la paix, la sécurité, la stabilité et le développement’’, a fait remarquer M.BrahimGhali.Il a ajouté que ’’le Maroc doit se plier à la légalité internationale, qui ne reconnaît aucune tutelle marocaine sur le Sahara Occidental, et qui considère la question sahraouie comme une question de décolonisation’’.Pour Bachir Sghier, conseiller à la présidence de la RASD, qui constate une "réelle tension" dans les négociations et la rigidité "des positions marocaines qui s’écartent du principe fixé par la résolution 1754", les négociations se poursuivent néanmoins parce que, dit- il, "le peuple sahraoui est épris de paix et souhaite la paix dans la région du Maghreb".Confirmant l’éventualité d’un quatrième round, vers février-mars 2008, et la tournée prochaine de Peter Van Walsun dans la région, le délégué sahraoui regrette que la partie marocaine ’’refuse d’aller de l’avant et d’élargir l’horizon et l’éventail des négociations directes’’. Il a affirmé, toutefois, que le peuple sahraoui et ses responsables, ’’convaincus de leur bon droit, ont la patience et la volonté nécessaires pour atteindre le but poursuivi, à savoir l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, et la fin de l’occupation par la force’’.
1 comment:
هولاء عملاء المخزن الذين اصبحوا يتكلموا باسم المخزن اليوم في لقنوات الفضائيه وهم خانوا اهلهم وذويهم وعشيرتهم ويجب فضحهم امام الرائ العام العالمي وخصوصا من طرف اخواننا في المناطق المحتله التى يقولون انهم يمثلونها فاذا تم فضحهم فان المخزن لن يكون له من يتكلم باسمه من الصحراويين:
الخائن عبد الله الليبك
الخائن ابراهيم حكيم
الخائن مصطفى ابوه
الخائن خليهن ولد الرشيد
الخائن عمر حضرمي
الخائن الدليمي الغيلاني
الخائن صالح التامك
الخائن ماء العينين ماء العينين بن خليهن
الخائن محمد رشيد الدويهي
الخائن محمد ماءلعينين - سفير مغربي يدعي انه صحراوي
الخائنه كجموله ابي
الخائن حمتى الرباني
الخائن احمد الخر
الخائن محمد الشيخ بيدالله
الخائن حمدي ولد الرشيد
والقائمه طويله
وفي المقابل التشهير بالصحراويين الاحرار الذين يناضلون في المناطق المحتله ويضحون بكل غال ونفيس.
الكثير من الصحراويين مازالت تختلط عليه الاوراق عندما يسمع صحراوي ينادي بالاستقلال وابن عمه في المساء في التلفاز المغربي ينادي بالانضمام ولا يعرف انه بالامس خان اهله فكيف للمغاربه ان يثقوا في من خان اهله فماهي الضمانات ان لايخنهم هم..هؤلاء الخونه هم الخاسرون مهما كانت النتيجه...يجب توضيح هذا لكل الصحراويين
صحراوي وافتخر
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