(AFP / Photomontage TelQuel)
Comparaison n’est pas raison, mais…“Lui c’est lui, moi c’est moi”. C’était l’une des toutes premières déclarations de Mohammed VI, sitôt monté sur le trône. Le nouveau roi faisait référence à son défunt père, et voulait sans doute signifier par là que toute comparaison entre les deux hommes était malvenue. C’était en 1999 – et en effet, à l’époque, il n’y avait pas grand-chose à comparer. Hassan II venait tout juste de rendre l’âme, après un règne de 38 ans. Mohammed VI, lui, n’avait aucune expérience à faire valoir. Mettre en balance les bonnes intentions du second avec le long et riche parcours du premier eût alors, effectivement, été dénué
de sens.Depuis, 10 ans sont passés. Mohammed VI a désormais une solide expérience de chef d’Etat à faire valoir. Une expérience marquée de succès, de revers, d’hésitations et de tâtonnements, mais aussi de questionnements et de zones d’ombre. Cela fait-il sens, pour autant, de comparer un règne complet avec son introduction, son développement et sa conclusion, à un tout autre, qui n’a achevé que sa phase de “rodage” ? A TelQuel, nous pensons que oui. Car le “style M6” est désormais établi. Il a évolué, s’est affiné, s’est souvent “corrigé” - et pas toujours dans le bon sens, notamment dans ses volets démocratie et droits de l’homme. Mais il y a désormais un “parcours Mohammed VI” propre. Un parcours suffisamment riche pour mériter analyse, commentaires… et mise en perspective.
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