Le Maroc se fâche en LibyeLe participation du Maroc aux festivités du 40è anniversaire de la révolution en Libye a été interrompue en raison de la présence du Front Polisario.
jeudi 3 septembre 2009.
Présidée par le Premier ministre Abbas El Fassi, la délégation marocaine désignée par le roi Mohamed VI du Maroc pour participer aux festivités commémorant le 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre, en Libye, a quitté ce pays lorsqu’elle a constaté la présence parmi les invités du président de la RASD et la délégation qui l’accompagnait. Devant participer au défilé militaire organisé à cette occasion, le contingent des forces armées royales marocaines a annulé sa participation et s’est retiré. Ce retrait a été suivi par une « demande d’explications », selon Maghreb Arabe Presse (MAP) formulée par le palais royal marocain auprès du leader libyen. Le pouvoir en place au Maroc ne veut pas être contrarié. Le gouvernement marocain exprime « sa vive protestation devant cette surprenante attitude », ajoute cette agence de presse.
Il est à noter que le Maroc est le seul pays à avoir quitté cette manifestation à laquelle ont participé environ une quarantaine de pays. Le pouvoir marocain est d’autant plus gêné lorsque Mouammar El Kadhafi a annoncé, lundi dernier, alors qu’il présidant la session spéciale de l’Union africaine (UA) que « l’unique solution possible à la question du Sahara occidental, passe par la voie d’un référendum sous les auspices de l’ONU, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination ». Une victoire supplémentaire pour la cause sahraouie et une défaite supplémentaire aussi pour l’occupation marocaine. La réaction du pouvoir marocain était prévisible. Un pouvoir qui panique à la moindre prononciation du mot référendum quand il s’agit du peuple sahraoui. Quant à lui, le président de la commission de l’UA, Jean Ping a, dans son rapport présenté devant cette session spéciale, déploré que le conflit du Sahara occidental soit « toujours dans l’impasse ». Il a expliqué que cette impasse est due à la « polarisation des positions des parties et, plus récemment, du fait de l’insistance du Maroc que sa proposition d’autonomie est la seule base de négociations dans les pourparlers avec le Polisario, bien que le Conseil de sécurité de l’ONU ait pris note des propositions respectives des deux parties, telles que soumises en avril 2007 ».
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie
http://www.algerie-dz.com/article17661.html
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