LE MONDE 12.12.09
Harcelée par le Front Polisario, mouvement militaire indépendantiste sahraoui, la Mauritanie abandonne en 1978 sa portion de Sahara. Le Maroc l'investit aussitôt. Une guerre sporadique se poursuit entre le royaume chérifien et le Polisario dans les années 1980.
En 1991, un cessez-le-feu est signé, sous l'égide des Nations unies, mais faute d'accord sur la composition du corps électoral, le référendum est abandonné.
La population sahraouie est estimée aujourd'hui à quelque 400 000 personnes. Les trois quarts vivent sous occupation marocaine, largement dépassés, en nombre, par les Marocains venus du nord du royaume. Dans les camps de Tindouf, en Algérie, ils sont environ 120 000.
Toutes les tentatives de règlement du conflit se heurtent au langage de sourds des principaux protagonistes (dont l'Algérie, qui épaule le Front Polisario). Le Maroc ne veut entendre parler que d'une autonomie élargie. Le Polisario, lui, rappelle le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
La France, quant à elle, se voit amèrement reprocher par les Sahraouis et l'Algérie son soutien sans faille au Maroc. Elle s'est ainsi opposée, en avril, à l'extension du mandat des casques bleus de l'ONU à la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental comme dans les camps de Tindouf. Une surveillance instamment réclamée par Amnesty International et Human Rights Watch, notamment.
Fl. B Article paru dans l'édition du 13.12.09 http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/12/12/un-desert-coupe-en-deux-par-un-conflit-de-trente-quatre-ans_1279775_3212.html
En 1991, un cessez-le-feu est signé, sous l'égide des Nations unies, mais faute d'accord sur la composition du corps électoral, le référendum est abandonné.
La population sahraouie est estimée aujourd'hui à quelque 400 000 personnes. Les trois quarts vivent sous occupation marocaine, largement dépassés, en nombre, par les Marocains venus du nord du royaume. Dans les camps de Tindouf, en Algérie, ils sont environ 120 000.
Toutes les tentatives de règlement du conflit se heurtent au langage de sourds des principaux protagonistes (dont l'Algérie, qui épaule le Front Polisario). Le Maroc ne veut entendre parler que d'une autonomie élargie. Le Polisario, lui, rappelle le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
La France, quant à elle, se voit amèrement reprocher par les Sahraouis et l'Algérie son soutien sans faille au Maroc. Elle s'est ainsi opposée, en avril, à l'extension du mandat des casques bleus de l'ONU à la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental comme dans les camps de Tindouf. Une surveillance instamment réclamée par Amnesty International et Human Rights Watch, notamment.
Fl. B Article paru dans l'édition du 13.12.09 http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/12/12/un-desert-coupe-en-deux-par-un-conflit-de-trente-quatre-ans_1279775_3212.html
No comments:
Post a Comment