08 Décembre 2009 // Envoyé spécial à Tindouf Mohamed Sadek LOUCIF.
Abdelkader Taleb Omar a exclu toute reprise des négociations tant que la situation de Aminatou Haïdar et de tous les détenus politiques n’est pas résolue.
La paix est menacée dans la région du Maghreb. Le ton a été donné, hier, par le Premier ministre de la République du Sahara occidental, M.Abdelkader Taleb Omar. «L’Organisation des Nations unies doit intervenir avec vigueur et fermeté pour arrêter la dérive oppressive marocaine qui représente un danger certain pour la paix dans la région», a déclaré M.Taleb Omar, lors de la conférence de presse qu’il a animée au siège de la wilaya d’Aouserd, le camp de réfugiés situé à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Tindouf. Emanant du deuxième homme de l’instance exécutive, ce message constitue un signal fort des autorités et du peuple sahraouis: les instances internationales portent la lourde responsabilité dans l’impunité dont jouit le Maroc. En guise d’exemple, le conférencier a rappelé le traitement réservé a Aminatou Haïdar, la militante sahraouie des droits de l’homme. «Figure emblématique de notre combat, Aminatou Haïdar a été expulsée arbitrairement du Maroc. Ainsi, les autorités marocaines ont voulu la punir pour avoir écrit sur les documents qui lui ont été présentés à l’aéroport de Casablanca "Sahara occidental" au lieu de Sahara marocain», a rappelé M.Taleb Omar. Pour ce dernier, le procédé marocain s’inscrit en porte-à-faux des résolutions de l’ONU. En effet, le dossier sahraoui est inscrit sous l’intitulé du Sahara occidental et non du Sahara marocain. A ce titre, le conférencier a lancé «un appel urgent à l’ONU pour réhabiliter la primauté de la légitimité internationale dans le conflit du Sahara occidental». Aussi, l’orateur a dénoncé l’attitude du gouvernement espagnol. Laquelle attitude a été assimilée à une complicité avec le Royaume chérifien. Dans l’état actuel des choses, le Premier ministre a exclu toute éventualité de reprise des négociations avec le Maroc. «Nous ne pouvons tracter alors que le corps de Aminatou Haïdar et des 7 militants des droits de l’Homme détenus sont sur la table des négociations», a tranché M.Taleb Omar. Et ce dernier de tirer la sonnette d’alarme. «Si un malheur arrive à Aminatou Haïdar, le processus de paix en sera fortement ébranlé.» Ce faisant, le responsable politique n’a pas exclu le retour à la lutte armée. Selon le conférencier, un tel scénario serait la conséquence de «la faiblesse de la pression internationale sur le Maroc», Depuis le discours du souverain marocain du 6 novembre dernier, une campagne d’arrestations a été lancée contre les citoyens et militants sahraouis, «dans ce discours, le roi Mahammed VI avait clairement signifié que celui qui ne définit pas en tant que Marocain est contre le Maroc.», a fait remarquer l’orateur. Ainsi, ont été arrêtés 7 militants des droits de l’Homme qui revenaient d’un séjour dans les camps de réfugiés. Ensuite, vint le tour de Aminatou Haïdar. Cette dernière a été expulsée, le 14 novembre dernier du Maroc vers les îles Canaries. Depuis, elle observe une grève de la faim. La santé de la Jeanne d’Arc du Sahara est dans un état critique. Cela traduit la précarité dans laquelle se trouve la stabilité de toute la région du Maghreb, stabilité menacée par les velléités expansionnistes du régime marocain. Sur le plan humanitaire et politique, la responsabilité des pays et instances internationales est convoquée.
Envoyé spécial à Tindouf Mohamed Sadek LOUCIF
Abdelkader Taleb Omar a exclu toute reprise des négociations tant que la situation de Aminatou Haïdar et de tous les détenus politiques n’est pas résolue.
La paix est menacée dans la région du Maghreb. Le ton a été donné, hier, par le Premier ministre de la République du Sahara occidental, M.Abdelkader Taleb Omar. «L’Organisation des Nations unies doit intervenir avec vigueur et fermeté pour arrêter la dérive oppressive marocaine qui représente un danger certain pour la paix dans la région», a déclaré M.Taleb Omar, lors de la conférence de presse qu’il a animée au siège de la wilaya d’Aouserd, le camp de réfugiés situé à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Tindouf. Emanant du deuxième homme de l’instance exécutive, ce message constitue un signal fort des autorités et du peuple sahraouis: les instances internationales portent la lourde responsabilité dans l’impunité dont jouit le Maroc. En guise d’exemple, le conférencier a rappelé le traitement réservé a Aminatou Haïdar, la militante sahraouie des droits de l’homme. «Figure emblématique de notre combat, Aminatou Haïdar a été expulsée arbitrairement du Maroc. Ainsi, les autorités marocaines ont voulu la punir pour avoir écrit sur les documents qui lui ont été présentés à l’aéroport de Casablanca "Sahara occidental" au lieu de Sahara marocain», a rappelé M.Taleb Omar. Pour ce dernier, le procédé marocain s’inscrit en porte-à-faux des résolutions de l’ONU. En effet, le dossier sahraoui est inscrit sous l’intitulé du Sahara occidental et non du Sahara marocain. A ce titre, le conférencier a lancé «un appel urgent à l’ONU pour réhabiliter la primauté de la légitimité internationale dans le conflit du Sahara occidental». Aussi, l’orateur a dénoncé l’attitude du gouvernement espagnol. Laquelle attitude a été assimilée à une complicité avec le Royaume chérifien. Dans l’état actuel des choses, le Premier ministre a exclu toute éventualité de reprise des négociations avec le Maroc. «Nous ne pouvons tracter alors que le corps de Aminatou Haïdar et des 7 militants des droits de l’Homme détenus sont sur la table des négociations», a tranché M.Taleb Omar. Et ce dernier de tirer la sonnette d’alarme. «Si un malheur arrive à Aminatou Haïdar, le processus de paix en sera fortement ébranlé.» Ce faisant, le responsable politique n’a pas exclu le retour à la lutte armée. Selon le conférencier, un tel scénario serait la conséquence de «la faiblesse de la pression internationale sur le Maroc», Depuis le discours du souverain marocain du 6 novembre dernier, une campagne d’arrestations a été lancée contre les citoyens et militants sahraouis, «dans ce discours, le roi Mahammed VI avait clairement signifié que celui qui ne définit pas en tant que Marocain est contre le Maroc.», a fait remarquer l’orateur. Ainsi, ont été arrêtés 7 militants des droits de l’Homme qui revenaient d’un séjour dans les camps de réfugiés. Ensuite, vint le tour de Aminatou Haïdar. Cette dernière a été expulsée, le 14 novembre dernier du Maroc vers les îles Canaries. Depuis, elle observe une grève de la faim. La santé de la Jeanne d’Arc du Sahara est dans un état critique. Cela traduit la précarité dans laquelle se trouve la stabilité de toute la région du Maghreb, stabilité menacée par les velléités expansionnistes du régime marocain. Sur le plan humanitaire et politique, la responsabilité des pays et instances internationales est convoquée.
Envoyé spécial à Tindouf Mohamed Sadek LOUCIF
3 comments:
fukyou
Depuis quand le sahara a un premier ministre ???
Quand on donne une info, il vaut mieux vérifie sa validité non ?
A ce que je sache, et vu les droits mondiaux, ton fameux ministre n'est pas reconnu, par aucune pays et aucun congre officiel..!
NTA WA9ILA CHI WAHD NICK MOCK MA LOUR
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