Thursday, May 31, 2007

L'Arabie Saoudite offre de l'argent au Maroc
Ryad aide Rabat à s'armerSource : Le Quotidien d'OranL'Arabie Saoudite va aider le Maroc à renforcer ses capacités militaires. Selon «La Lettre de l'Expansion» - une publication confidentielle basée à Paris et réputée bien informée sur les questions économiques et géostratégiques-, le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a, lors de sa visite effectuée à Rabat le 17 mai dernier, promis une aide de plusieurs centaines de millions de dollars au Maroc.But: permettre au royaume chérifien d'acquérir des armes de dernière génération pour renforcer ses capacités de défense. Lors de cette même visite, la première dans un pays arabe depuis son intronisation en 2005, Abdallah avait également apporté son soutien au Maroc dans le dossier du Sahara Occidental, provoquant le mécontentement d'Alger.En échange de ce soutien saoudien, Rabat entend utiliser ses « excellentes relations » avec l'Europe pour aider Ryad à améliorer son image auprès des Occidentaux. Depuis quelques années, l'Arabie Saoudite tente en effet de redresser son image, ternie par les attentats antiaméricains du 11 septembre et les accusations récurrentes de soutien aux mouvements islamistes à travers le monde. Ryad, via des campagnes de communication et de lobbying, a déjà dépensé plusieurs centaines de millions de dollars sans obtenir les résultats souhaités. En Europe, le Maroc dispose de puissants relais notamment en France qui pourraient s'avérer utiles pour soutenir la stratégie d'image du royaume wahhabite.L'annonce de l'aide financière saoudienne aux Marocains constitue une mauvaise nouvelle pour la stabilité de la région du Maghreb. En effet, même si on ignore le montant du programme d'achat d'armes marocains, son objectif semble évident : se renforcer face à l'Algérie. En 2006, Alger avait conclu des accords avec Moscou pour l'achat de matériel militaire de dernière génération : avions de combat de type Mig-29, chasseurs ultra-modernes Soukhoï-30 capables d'atteindre rapidement plusieurs villes européennes, avions d'entraînement, chars de batailles T-90, systèmes de missiles sol-air, sous-marins conventionnels, frégates, navires de guerres, hélicoptères de combat...Un porte-hélicoptères, qui sera la pièce maîtresse de la marine algérienne dans les prochaines années, serait également en construction dans les chantiers navals chinois. Il sera livré dans les prochains mois. Au total, selon des sources de presse, ces contrats d'achats d'armes pourraient dépasser le montant record de 15 milliards de dollars, faisant de l'Algérie la première puissance militaire de la région. Selon les médias spécialisés, l'armée algérienne serait désormais l'une des plus modernes de la zone Afrique-Moyen-Orient, presque au même niveau que celle de l'Egypte. En face, malgré un soutien appuyé de la France, le Maroc, dont les ressources financières sont moins importantes que celles de l'Algérie, n'a effectué que des programmes d'achats d'armes de tailles modestes ces dernières années. Mais l'intervention saoudienne pourrait changer radicalement la donne, en permettant à Rabat de financer de nouveaux programmes plus ambitieux. Surtout que, contrairement à l'Algérie obligée de se tourner vers les Russes et les Chinois pour acquérir certains types d'armes que les Européens et les Américains refuseraient de lui vendre, le Maroc n'est soumis à aucune restriction de la part des Occidentaux.
Source : Le Quotidien d'Oran
5/29/2007 7:11 AM

5 comments:

Anonymous said...

المخزن يستغل جماعه الكوركاس لبث النزعه القبليه بين الصحراوين
نقول لهؤلاء اما انكم صحراوين حقيقيون انضموا الى ركب المدافين عن الارض والعرض واما انتم جزء من المخزن فاذهبوا الى ملككم واتركوا لنا صحرائنا
نرجو من البوليساريو فتح قلبه للصحراوين حتى اولئك اذين اخطاوا يوما ما لان الصحراوين اقل مما يتفرقون والاعداء كثر

Les débats affirment la vocation démocratique du Corcas

La tension est montée d'un cran au Corcas lors de la tenue de la première session ordinaire de 2007. Deux membres ont gelé leurs activités rejoignant ainsi les rangs des mécontents de la gestion de Khellihenna Ould Errachid.


La tension est montée d'un cran au sein du Corcas (Conseil royal consultatif des affaires sahariennes) entre le président Khellihenna Ould Errachid et plusieurs membres. Mercredi, Houcine Beida, président de la commission des droits de l'Homme, proteste bruyamment contre M. Ould Errachid et annonce le gel de son activité au sein du conseil. Ramdane Ould Messaoud suit son exemple quelques heures plus tard en agissant de même. Ce membre de la commission des relations extérieures du Corcas et président de l'Association sahraouie de défense des droits de l'Homme (ASADEH) critique à son tour la gestion de M. Ould Errachid. «Nous protestons contre le clientélisme érigé en mode de gestion du conseil et les décisions unilatérales de Khellihenna Ould Errachid», déclare à ALM Ramdane Ould Messaoud. «Le président est allé jusqu'à nous accuser de rouler pour l'ennemi et nous ne laisserons rien passer sous silence», ajoute-t-il en affirmant que lui et Houcine Beida allaient adresser une "lettre explicative" au Cabinet royal.
Houcine Beida et Ramdane Ould Messaoud ne sont pas les seuls à fustiger la gestion du président du Corcas. Plusieurs membres ont rejoint le "camp de la contestation" lors de cette première session ordinaire pour 2007. La plupart se disent ulcérés de la manière dont le président les avait convoqués : des SMS en langue arabe indéchiffrables pour une bonne partie des terminaux et des conditions d'hébergement jugées "inadéquates" à Rabat. «Les proches de Khellihenna Ould Errachid ont été logés dans de bons hôtels de la capitale alors que le reste des membres ont dû se débrouiller par eux-mêmes», indique un membre du Corcas qui qualifie cette première session de "véritable fiasco" vu qu'une bonne partie des membres n'ont pas assisté ou n'ont pu être au rendez-vous.
L'une des grandes surprises qui attendra les membres du Corcas sera l'annonce de la désignation de Omar, propre fils de Khellihenna Ould Errachid, à la direction du cabinet de ce dernier. «Pire, le fils de M. Ould Errachid assiste aux réunions à huis clos du Corcas sans en être membre alors que son père prend toujours soin d'évacuer les journalistes avant toute réunion», proteste un membre du conseil.
Selon plusieurs sources au Corcas, les relations ont toujours été tendues entre le président et une bonne partie des membres pour cause de divergences et susceptibilités tribales. C'est ce qu'illutre, à merveille, les relations entre les Beida et les Khellihenna. Juste après les élections partielles du 8 septembre pour renouveler le tiers des membres de la deuxième Chambre du Parlement, Houcine Beida publiait un rapport critiquant la "situation des droits de l'homme au Sahara". «Cette première sortie n'était qu'une sorte de première réaction à l'élection du neveu de Khellihenna Ould Errachid aux dépens de Hammou Beida, frère de Houcine», explique un membre du Corcas au fait des rivalités entre les tribus de R'guibat et des Izrguyine. Le président du Corcas ne laisse pas passer cette occasion non plus et exclut le même Hammou Beida du conseil. Ce dernier en faisait partie grâce à sa qualité de président de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, mais rien du genre n'est prévu dans le Dahir royal portant création du Corcas. «Pourquoi M. Ould Errachid n'a-t-il pas agi de la même manière en ne décidant rien en ce qui concerne d'autres membres qui ont perdu la qualité les habilitant à siéger au Corcas ?», s'interroge un autre membre du conseil qui fait référence à d'ex-membres de la Chambre des conseillers qui n'ont pas réussi à se faire réélire lors du scrutin partiel du 8 septembre dernier.
La goutte qui a fait déborder le vase ? Avant de se rendre à Rabat, Houcine Beida est entré dans tous ses états à l'aéroport de Laâyoune où on l'avait informé qu'aucun billet d'avion n'était réservé en son nom. Le lendemain, il tient une conférence de presse à Laâyoune et met le cap sur Rabat pour claquer la porte du Corcas. Pour avoir sa réaction, ALM a essayé, en vain, d'entrer en contact avec le président du Corcas

Anonymous said...

الجمعة 01/06/2007: نبأ وفاة الشيخ والأب الصحراوي " المهدي ولد سيدي صالح" بمدينة السمارة المحتلة عن عمر يناهز 70 خريفا ،نسأل الله جل وعلا أن يسكن الفقيد فاسح جنانه مع من سبقه من الاولياء والنبيئين والصدقين ومن تبعهم بإحسان الى يوم الدين... إنا لله وإنا اليه لراجعون.

Anonymous said...

حقيقة الاستقرار في المغرب .. الحقيقة الواقعية.. والكذبة الإعلامية

03/06/2007

بقلم: السيد حمدي يحظيه







يتعامل الغرب مع الأنظمة في العالم الآخر، خاصة العالم المتخلف، تعاملا منافقا في عمقه ومبني على أساس مزيف ولا صحة له، فإذا كان هناك ديكتاتور همجي مع شعبه ويصادق الغرب وينفذ إملاءته سمعا وطاعة فهو ديمقراطي وتقدمي حتى لو كانت رائحة الموت تفوح من سجونه وتسمع منها أنات المساجين، أما إذا كان هناك حاكم ديمقراطي في العالم المذكور ويعادي مشاريع الغرب ومصالحه فهو ديكتاتور وظالم ويجب تغيره حتى لو كان خارجا من صناديق الاقتراع. فمثلا في باكستان لو أن مشرف يعادي الغرب لتمت مهاجمة باكستان منذ فترة وتم نزع سلاح باكستان النووي لأنه مملوك من طرف بلد إسلامي ولأصبح شوتري القاضي المخلوع أكبر معارض وديمقراطي، ولكن مشرف صديق للغرب....

في المغرب أيضا لو لم تكن الأسرة العلوية الحاكمة والظالمة صديقة حميمة للغرب وتنفذ أدواره القذرة في المنطقة وفي المشرق العربي لكان المغرب الآن مغضوبا عليه وعلى حكامه ولتمت محاولة قلب نظامه ولتم وضعه في الخانة السوداء، ولكان عكس المغرب المشرق والمتقدم الذي يلعب دورا رياديا في محيطه الجغرافي والتاريخي مثلما يتبجح الغرب بذلك. فالغرب يتحدث بتشدق وبنفاق شديد ومبالغ فيه عن الاستقرار في المغرب بينما حقيقة الوضع غير ذلك تماما. إن المغرب مستقر سياسيا في عيون الغرب وقد تخدع صفة الاستقرار هذه من لا يعرف هذا البلد ونظامه، ويظن ذلك الاستقرار استقرارا طبيعيا ناتجا عن رخاء وتقدم ورفاهية وديمقراطية وأن كل شيء يسير بوتيرة عادية. إن هذا الاستقرار الذي يمتدحه الغرب في هذا البلد هو واحدة من المغالطات الإعلامية والدعائية الكبيرة التي نعيشها في عالمنا المتخلف بينما الحقيقة الواقعية تقول لنا أن هذا البلد مستقر لكن بطريقة تعكس كل ما يقول الغرب.
ولتوضيح الحقيقة فالمغرب مستقر في ما يلي:

1- الاستقرار في النظام غير الشرعي:
إن المغرب في عيون الغرب مستقر سياسيا ويمتدحونه لهذا الاستقرار، رغم أنهم يعرفون في أعماق أنفسهم أن النظام الذي يحكمه هو نظام غير ديمقراطي وغير شرعي بسبب فقدانه لأبسط شرعية مهما كان نوعها. إن السلطة في هذا البلد هي مغتصبة بالقوة من طرف أسرة واحدة تتصرف في مصير بلد وشعب بالطريقة التي تريها هي لا بالطريقة الطبيعية المعتمدة على شرعية ما. فإذا كان المغرب مستقر سياسيا في عيون الغرب فلماذا لا ينظرون إلى العراق على أساس أنه كان مستقرا هو الآخر سياسيا مع فارق شاسع وهو أن ازدهار العراق في زمن ديكتاتورية صدام حسين لا يمكن أن يقارن مع المغرب في أي عهد من عهود ملوكه الراكعين للغرب. إن مدح الغرب للاستقرار السياسي في المغرب هو مدح منافق تماما ويجانب الصواب فلا يوجد ما يمكن أن يمتدح عليه هذا البلد ما عدا الركوع الأعمى للغرب في كل شيء والتآمر معه ضد جيرانه والعالم الآخر. إن المنطقي هو أن المغرب هو أخر بلد يمكن أن توجه له كلمة مدح في العالم وهو أول من يجب أن توجه له كل الانتقادات، ولكنه صديق للغرب....

2- الاستقرار في عناد القانون الدولي:
في الواقع المغرب مستقر في عناد القانون العالمي منذ أكثر من ثلاثين سنة فهو يعاند المجتمع الدولي في استمراره في احتلال الصحراء الغربية بطريقة غير شرعية ويمارس الاستعمار في وقت أصبحت فيه ظاهرة الاستعمار في العالم من الأشياء المدهشة الغريبة في هذا العصر. ولو لم يكن المغرب صديقا حميما للغرب ويطبق سياسته لتحول الصحراويون إلى شعب مظلوم ولتمت مهاجمة المغرب بكل الوسائل حتى يذعن "للمشروعية الدولية" مثلما يريدها الغرب، لكن بسبب صداقته مع الغرب لا يفعل هذا الأخير أي شيء عملي لتطبيق القانون الذي يعانده المغرب ما عدا طلب من المغرب التفاوض مع ضحيته ( الصحراويين) لإيجاد حل يرضي الجلاد والضحية، الظالم والمظلوم في نفس الوقت.

3- الاستقرار في ظلم الأقليات:
الموضوع الآخر الذي يعتبر فيه المغرب مستقرا بامتياز هو ظلم الأقليات والمجموعات العرقية التي تعيش فيه؛ فالريفيون والامازيغيون والشلوح والبربر مظلمون في هذا البلد ومهدرة حقوقهم إلى أقصى حد. فهذه المجموعات العرقية، وبسبب كرهها للنظام وعداوتها له، بسبب عدم شرعيته، تمت معاقبتها وطردها إلى الجبال لتعيش حياة القرون الوسطى بكل قسوتها وشظفها. فإلى الآن تعيش هذه المجموعات في جبال الأطلس ووادي درعة وسوس عيشة الهنود الحمر في أدغال الامازون، فلا يوجد ضوء ولا ماء ولا حياة كريمة ولا زال الناس يجلبون الحطب على ظهورهم وحميرهم مثلما كانوا يفعلون في قرون ماضية. إن هذا الوضع العنصري مستقر في المغرب منذ حكم العلويون البلد منذ قرون ولا يستطيع هؤلاء المظلومون أن يرفعوا أصواتهم خوفا من بطش هذا النظام الفاسد ويواصلون حياتهم الصعبة بكل تذمر.

3- الاستقرار في الفقر:
وقد يفتخر المغرب أنه مستقر في الفقر، فهذا البلد يقع في الدرجات السفلى في قائمة الدول الفقيرة وسبب هذا راجع إلى أن النظام يمارس حكما طبقيا تتمتع فيه الطبقات الظالمة مثل الحكومة والشرطة والجيش بحياة ترفة رخية بينما يذهب الشعب الآخر إلى الفقر. فهناك إحصائيات موثوق بها تقول أن نسبة الفقر في تزايد في هذا البلد مع مرور الوقت، فالفقراء في سنة 2006 أكثر بنسبة 20% من الفقراء في سنة 1974م، وتضخم أموال الطبقة الحاكمة والحاشية والجيش والشرطة والأمن والمخزن، الذين تمثل نسبتهم 15% من الساكنة ازدادت بنسبة 30% سنة 2006 مقارنة بسنة 1974م.

4- الاستقرار في كثرة السجون:
من جهة ثانية قد يفتخر المغرب بأنه مستقر في عدد السجون ويحطم الرقم القياسي في العالم في كثرتها فهو رقم واحد عالميا في عدد المساجين الذين يصل عددهم إلى 200 ألف سيجن مصرح به، وهناك احتمال أن يكون العدد اكبر من هذا بكثير، وهذا العدد يفوق ما في الولايات المتحدة وكولومبيا والبرازيل والمكسيك وجنوب إفريقيا. إن تزايد عدد المساجين في المغرب مرده الأكثر ترجيحا تزايد الفقر والبحث عن لقمة العيش بطريقة غير شرعية حين تم انسدت كل سبل الحصول عليها بطريقة شريفة في هذا البلد العجيب الغريب. ويبلغ عدد المساجين الموجودين في المغرب المحكوم عليهم في قضية سرقات مادية حوالي 170 ألفا من بين العدد الإجمالي.

5- الاستقرار في تقديم السياحة الرذيلة للغربيين:
ويفتخر المغرب أيضا أنه مستقر في تحويل البلد وسياحته إلى فندق كبير يمارس فيه الغرب رذائله ومتعه الدنيئة في واضحة النهار ولا ناهي ولا منتهي. فالمغرب هو البلد الوحيد في العالم الذي يخصص شواطئ وفنادق حصرا لتقديم الرذائل للغربيين، ففي هذا البلد توجد شواطئ وفنادق ممنوعة على المغاربة ومفتوحة حصرا للأجانب الذين يأتونها من كل بقاع العالم لممارسة فواحشهم . ففي بعض الفنادق توجد فتيات ملحقات بغرف النوم وموجودات على قائمة الفندق وما على السائح إلا طلب. وهناك غرائب وغرائب ولكن المغرب صديق للغرب... إن الاستقرار الذي يمتدحه الغرب في المغرب هو استقرار معكوس ومنافق ومغالط وما يحدث في هذا البلد هو استقرار في كل ما هو سيئ وقبيح وغير معقول ومرفوض. فلو لم يكن المغرب صديق فوق العادة للغرب لتم تضخيم كل عيوبه ونواقصه، ولتم صنع معارضة له في كل مكان ولكن مثلما تفرض المملكة على شعبها إن يركع لتقبيل يد الملك يفرض الغرب على الملك أن يركع لجاك شيراك وجورج بوش وينفذ ما يقولان من أبسط خدمة مثل حجز فندق خاص إلى أكبر مؤامرة ضد الفلسطنيين وقضيتهم.

Anonymous said...

الرباط الغت زيارة رئيس البرازيل للمغرب بسبب اختلاف حول قضية الصحراء

yesterday's story

برازيليا ـ ا ف ب: افادت صحيفة كوريو برازيليانسي الجمعة ان الرباط الغت الزيارة الرسمية التي كان مقررا ان يقوم بها الرئيس البرازيلي لويز انياسيو لولا دا سيلفا الي المغرب في اخر لحظة بسبب خلافات حول قضية الصحراء الغربية. وقالت الصحيفة ان سفيرة المغرب في برازيليا فريدة جايدي اعلنت عشية الالغاء ان الهدف الاساسي من الزيارة هو كسب دعم البرازيل لمشروع الحكم الذاتي المغربي في الصحراء الغربية. وصدرت مذكرة الاربعاء عن الرئاسة البرازيلية جاء فيها انه بناء علي طلب من الحكومة المغربية تم ارجاء زيارة الرئيس لويز انياسيو لولا دا سيلفا الي المغرب الي موعد لاحق يحدد بالاتفاق بين الطرفين . وفسر الناطق باسم لولا مارسيلو بومباش ذلك بالقول ان هذا الطلب عائد لمشاكل داخلية في المغرب.
الا ان مصدرا حكوميا برازيليا طلب عدم كشف هويته اقر لوكالة فرانس برس وجود مواقف مختلفة حول مسألة الصحراء الغربية لكن لا اعتقد ان يكون ذلك سبب الغاء الزيارة .

http://www.alquds.co.uk/

Anonymous said...

Vite, les négociations !
A l’approche des négociations entre le Maroc et le Front Polisario au sujet du Sahara occidental, les Etats-Unis font monter la pression. Jusqu’à ce jour, aucun des pourparlers directs entre les deux parties n’a abouti.
Les négociations entre le Maroc et le Front Polisario doivent débuter au plus vite. Ainsi en a décidé la communauté internationale et surtout les Etats-Unis, comme l’atteste cette déclaration de l’ambassade américaine à Rabat : «depuis l’adoption unanime de la résolution du Conseil de Sécurité 1754 qui a appelé à des négociations directes et sans conditions préalables entre le Maroc et le Front Polisario, nous avons plaidé en faveur d’un début des négociations dans les plus brefs délais». Et la même ambassade d’insister : «Le Conseil de Sécurité des Nations Unies demande un rapport sur le développement de la situation par le Secrétaire général d’ici le 30 juin et nous attendons avec impatience ce rapport. Nous encourageons les deux parties à s’engager dans les négociations le plus rapidement possible». Selon Ahmed Boukhari, le représentant du Front Polisario aux Nations Unies, une première rencontre pourrait même intervenir du 2 au 15 juin. Soit dans une semaine !
La course aux négociations s’est subitement accélérée aux alentours du 11 mai lorsque l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies Peter van Walsum a annulé à la dernière minute sa visite au Maghreb. Celle-ci était programmée pour la mi-mai et avait pour objectif de préparer les négociations (date, lieu…) entre le Maroc et le Front Polisario. Pour des sources diplomatiques européennes, ce sont les Etats-Unis qui ont «convaincu» van Walsum de repousser sa tournée, estimant qu’elle n’était pas «utile» car que le plus urgent était que le Maroc et le Polisario s’assoient à la table des négociations. Une thèse que récuse l’ambassade des Etats-Unis au Maroc : «nous n’avons en aucun cas demandé à M. van Walsum d’annuler sa visite», affirme-t-elle. Toujours est-il qu’au ministère français des Affaires étrangères (Quai d’Orsay), on estime qu’en tout état de cause, cette annulation n’est pas un problème : «M. van Walsum voulait faire sa tournée pour préparer les négociations. Le Groupe des Amis du Sahara occidental aux Nations Unies était d’accord sur le fait qu’il fallait commencer les négociations au plus vite».

Faire taire toutes les polémiques
Avec un tel empressement, du moins de la part des Etats-Unis et de la France, les polémiques susceptibles de retarder le début des pourparlers sont éteintes sans tarder. C’est le cas de celle concernant le cadre dans lequel les négociations doivent se tenir. Selon Ahmed Boukhari, «il y a une tentative américaine de placer les négociations sous l’égide des Etats-Unis. Le Front Polisario veut qu’elles aient lieu dans le cadre et sous les auspices des Nations Unies car le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation inscrit à l’agenda de l’ONU». Une inquiétude à laquelle l’ambassade américaine à Rabat répond aujourd’hui que «les pourparlers seront abrités et dirigés par les Nations Unies». Dans un registre analogue, au début du mois de mai, l’ambassadeur américain au Maroc Thomas Riley a semé le trouble lorsqu’il a proposé une médiation américaine en se disant «prêt à faciliter les négociations» entre les deux parties. Une prise de position hasardeuse qui fait aujourd’hui doucement rigoler dans au moins deux capitales européennes où l’on fait savoir que l’ambassadeur Riley «s’est avancé au-delà des intentions de Washington» pour l’une et qu’il a même été «un peu rappelé à l’ordre» pour l’autre. Par contre, il semble bien que les Américains soient prêts à intervenir si, d’aventure, les négociations venaient à s’enliser…
Une option qui suscite la méfiance du Front Polisario comme de l’Algérie. Contrairement au Maroc qu’une telle éventualité ne semble guère émouvoir. Pas étonnant : tant par pragmatisme que par une approche sécuritaire du Maghreb, les Etats-Unis lui ont montré à plusieurs reprises qu’ils appréciaient le projet d’autonomie. Et c’est peu dire… Dès le 23 avril 2007, la diplomatie américaine a soumis au Groupe des Amis du Sahara occidental à l’ONU (qui travaille avec le Secrétaire général sur le dossier) un projet de résolution que le Journal Hebdomadaire s’était procuré. Celui-ci appuie ostensiblement le plan d’autonomie marocain ignorant le projet du Polisario, pourtant déposé en même temps que celui du Maroc aux Nations Unies. Et, aujourd’hui, à la veille des négociations, l’ambassade des Etats-Unis ne prend même plus de gants. Elle déclare, en effet, au sujet la dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental que «la résolution 1754 pour laquelle les Etats-Unis ont voté et qu’ils ont fortement soutenue a pris en considération la proposition marocaine ainsi que la proposition du Polisario. Cependant, nous relevons que si la proposition marocaine représente des mois de travail acharné et un sérieux effort fourni par le gouvernement marocain pour résoudre le problème, la proposition du Polisario ne comporte aucune idée nouvelle». Difficile d’être plus explicite… Le Maroc peut de surcroît compter sur le soutien de la France puisqu’au Quai d’Orsay on tient peu ou prou le même discours que les Américains : «la proposition du Front Polisario déposée aux Nations Unies n’avait pas le même poids que celle du Maroc». Autant de prises de position qui font crier le Polisario et l’Algérie au complot franco-américain pour mettre à bas la «légalité internationale».

Des négociations vouées à l’échec ?
Néanmoins, la priorité des Américains reste l’ouverture des négociations au plus vite. A ce titre, ils ne semblent pas prêts à céder à toutes les requêtes du Maroc qui cherche à prendre de l’ascendant psychologique sur le Polisario. C’est notamment le cas au sujet de la présence de membres du Corcas à la table des négociations. «Les Nations Unies ont toujours désigné les parties impliquées comme étant le Front Polisario et le Maroc. Le 2 mai, j’ai signifié personnellement aux Américains que si le Corcas était présent aux négociations, il n’y aurait pas de négociations», raconte le représentant du Polisario aux Nations Unies Ahmed Boukhari. Le fait que vingt-quatre heures plus tard, l’ambassadeur américain à Rabat Thomas Riley signifie à la presse marocaine que, compte tenu de son rôle strictement consultatif, le Corcas n’avait pas sa place aux négociations n’est certainement pas un hasard. On le voit, la communauté internationale, et surtout les Etats-Unis, ont les moyens d’accélérer le processus des négociations quand ils le veulent. Mais quel que soit le degré d’empressement des uns et des autres, le conflit du Sahara occidental reste sous l’égide des Nations Unies dont les Etats-Unis ne sont qu’un des membres permanents du Conseil de sécurité. Et, comme l’Histoire l’a montré, toutes les négociations entre le Polisario et le Maroc ont jusqu’ici échoué. En cause : tant les deux parties qui affichent des positions inconciliables que l’incapacité du Conseil de sécurité d’imposer une solution. Aujourd’hui, hélas, le contexte dans lequel vont débuter ces énièmes pourparlers est le même. On ne voit même pas à partir de quel élément les négociations pourront débuter puisque, pour le Maroc leur base doit être l’autonomie, et pour le Polisario un référendum d’autodétermination.

Par Catherine Graciet